LeGrand Art est en vente Ă la boutique de lâassociation, installĂ©e en ville, 41 rue de lâHubac, durant les travaux Ă la Maison Alexandra David-NĂ©el. Les 28, 29 et 30 Septembre 2018 Ă Digne les Bains JournĂ©es des Grands Voyageurs Art & FĂ©minisme Programme dĂ©taillĂ© ci-dessous Toutes les activitĂ©s proposĂ©es par l'association sont gratuites mais sont limitĂ©es en
Chaque trimestre, l'Ă©lĂ©phant vous fait dĂ©couvrir un lieu Ă travers 10 Ă©vĂ©nements phares. Parmi les rĂ©gions françaises, la Bretagne est lâune de celles qui a la plus forte identitĂ© distincte. Cette identitĂ© spĂ©cifique puise dans la riche histoire de ce territoire aux marges de lâespace national, qui possĂšde deux langues encore utilisĂ©es bien que dĂ©clinantes en nombre de locuteurs. Comme lâAlsace ou la Corse, la Bretagne est une rĂ©gion pĂ©riphĂ©rique oĂč le français ne sâest imposĂ© que tardivement. Comme la Bourgogne voir lâĂ©lĂ©phant no 14, elle a formĂ© au Moyen Ăge un Ătat puissant qui a pu rivaliser un temps avec le royaume de France avant que celui-ci ne sâimpose Ă lui par les armes. Autre spĂ©cificitĂ©, ce territoire dĂ©coupĂ© par lâocĂ©an qui a donnĂ© son premier nom Ă la rĂ©gion Armor » signifie en effet sur ou devant la mer », par opposition Ă lâ Argoat », le pays du bois ». Avant de revenir avec lâhistorien JoĂ«l Cornette sur les enjeux de ces spĂ©cificitĂ©s, nous vous proposons de remonter le temps pour y repĂ©rer les moments qui ont contribuĂ© Ă façonner la rĂ©gion. Pour cela, il faudra tenter de faire la part entre lâhistoire et ce qui relĂšve des mythes, si nombreux et si souvent Ă©voquĂ©s lorsquâil sâagit de la Bretagne. Certains de ces mythes sont nĂ©s des nombreuses traces dâun passĂ© lointain et mal connu. Ainsi, le dĂ©but du Ve millĂ©naire avant notre Ăšre est lâĂ©poque des monuments mĂ©galithiques dolmens, cairns et autres menhirs, si nombreux dans la rĂ©gion jusquâĂ en devenir un phare de la Vieille, Ă la pointe du Raz. BZPHOTO/FOTOLIA Par la suite, au milieu du IIIe millĂ©naire, les hommes du bronze sâinstallent, venus probablement par la Manche. Ils maĂźtrisent les techniques dâextraction et de travail des mĂ©taux. LâArmorique est intĂ©grĂ©e dans les Ă©changes, nombreux Ă lâĂ©chelle du continent, qui se font notamment par lâocĂ©an. Des populations celtes sâinstallent ensuite dans la rĂ©gion et sây mĂȘlent aux habitants. La production de pierre polie en granit a bonne rĂ©putation et est en grande partie exportĂ©e vers le sud et la MĂ©diterranĂ©e. Mais le dĂ©veloppement de la mĂ©tallurgie du fer plus Ă lâest marginalise la pĂ©ninsule au vie siĂšcle avant notre Ăšre. Il faut attendre lâessor de lâexploitation du sel dans le sud de lâArmorique, Ă partir du ive siĂšcle, pour que la rĂ©gion retrouve une place dans les Ă©changes. Les MĂ©diterranĂ©ens sâintĂ©ressent Ă ce territoire. Avant les Romains, lâexplorateur massaliote PythĂ©as voir lâĂ©lĂ©phant no 15 y accoste Ă la fin de ce siĂšcle, sur sa route vers les mines dâĂ©tain et les Ăźles plus septentrionales. La conquĂȘte romaine est lâĆuvre, ici comme dans le reste de la Gaule, de Jules CĂ©sar, qui vainc les puissants VĂ©nĂštes lors dâun affrontement naval au large du golfe du Morbihan en - 56. LâArmorique romaine est formĂ©e par des citĂ©s dont le territoire correspond Ă celui des peuples qui y vivent les Osismes Ă lâouest autour de Vorgium Carhaix, les Coriosolites dans lâest de lâactuel dĂ©partement des CĂŽtes-dâArmor autour de Fanum Martis Corseul, les Riedones autour de Condate Rennes, les NamnĂštes au nord de Condevicnum Nantes et enfin les VĂ©nĂštes autour de Darioritum Vannes. La romanisation, dâabord culturelle, se fait dâautant plus facilement que la Britannia lâactuelle Grande-Bretagne est Ă©galement conquise en - siĂšcle Quand lâArmorique devient la Bretagne LâarrivĂ©e des Bretons et une christianisation originale AprĂšs le IIIe siĂšcle de notre Ăšre, de nouveaux peuples sâinstallent dans lâEmpire romain. Pour protĂ©ger lâArmorique, les Romains y dĂ©placent, au ive siĂšcle, des soldats de leur armĂ©e venus de la grande Ăźle de Bretagne lâactuelle Grande-Bretagne ils dĂ©fendent les rivages contre les pirates saxons ou frisons. En 410, lâĂźle de Bretagne est dâailleurs abandonnĂ©e aux Angles, Saxons et autres Jutes par les Romains. Une deuxiĂšme pĂ©riode dâinstallation de Bretons semble avoir lieu au vie siĂšcle. Fuyant les Scots dâIrlande, les Pictes ou les Angles, ils viennent surtout de lâactuel pays de Galles et des Cornouailles. La persistance de toponymes similaires de part et dâautre de la Manche tĂ©moigne de cette origine. Ainsi, la DomnonĂ©e en Armorique fait pendant au Devon et la Cornouaille au Cornwall. Les Bretons sâinstallent surtout dans la DomnonĂ©e, qui couvre les territoires des Osismes et des Coriosolites au nord et Ă lâouest. Câest dans cette partie de lâactuelle Bretagne que domine encore aujourdâhui le prĂ©fixe plou-, communautĂ© », forgĂ© par les Bretons. Ă lâinverse, les toponymes en -ac, plus clairement latins, dominent Ă lâest. La coupure linguistique entre le parler breton et le parler gallo dialecte roman est un hĂ©ritage de cette Ă©poque, mĂȘme si la limite glissera vers lâ de l'abbaye de LandĂ©vennec Xe siĂšcle. Bodleian Library Oxford DR Câest avec les Bretons, guerriers et paysans, que le christianisme prend durablement racine dans la pĂ©ninsule. Leur cortĂšge de saints », jamais reconnus officiellement par lâĂglise catholique, est porteur dâune religion et de pratiques singuliĂšres. Les communautĂ©s ne sâorganisent pas autour de lâĂ©vĂȘque et de sa ville, comme câest le cas plus Ă lâest, mais Ă lâĂ©chelle dâune paroisse créée par un saint », souvent un ancien ermite. Les plus importants dâentre eux sont Ă lâorigine du mythe des sept saints Ă©vangĂ©lisateurs, fondateurs des sept Ă©vĂȘchĂ©s de Bretagne avant que Rennes et Nantes ne viennent complĂ©ter la liste Samson, Malo, Brieuc, Tugdual, Pol AurĂ©lien, Corentin et Patern. Le Tro Breiz tour de Bretagne », pĂšlerinage consistant Ă faire le tour des sept sanctuaires, se dĂ©veloppera au cours du Moyen Ăge. Câest Ă partir du xie siĂšcle, en effet, que les vies de saints et les chroniques construisent le mythe de lâarrivĂ©e des Bretons dirigĂ©s au ve siĂšcle par le lĂ©gendaire Conan MĂ©riadec, premier souverain dâune terre dĂ©sormais appelĂ©e Bretagne. Ce nom de Bretagne » pour la pĂ©ninsule armoricaine est employĂ© dĂšs le milieu du vie siĂšcle par le Byzantin Procope de CĂ©sarĂ©e puis par GrĂ©goire de Tours, source essentielle avant que les Ă©crits se fassent plus rares sur la siĂšcle Naissance dâune principautĂ© indĂ©pendante Entre Vikings et Francs, la Bretagne sâĂ©tend vers lâest LâarrivĂ©e des Bretons a coĂŻncidĂ© avec lâarrivĂ©e en Gaule des Francs. Ces derniers nâexercent quâun contrĂŽle indirect sur la Bretagne au temps des MĂ©rovingiens. LâavĂšnement des Carolingiens au milieu du VIIIe siĂšcle contribue Ă rebattre les cartes voir lâĂ©lĂ©phant no 17. Ils font de la Bretagne une marche, briĂšvement gouvernĂ©e par Roland. Le comte de Poher, NominoĂ«, obtient la confiance de Louis le Pieux, successeur de Charlemagne, mais se rebelle contre son fils Charles le Chauve, quâil bat Ă Ballon en 845. Il est le premier dâune sĂ©rie de souverains qui parviennent Ă sâĂ©manciper de la tutelle franque en agrandissant leur territoire. Si NominoĂ« domine jusquâĂ une ligne Dol-Redon, ses successeurs ErispoĂ« r. 851-857 et Salomon r. 857-874 Ă©tendent vers lâest leur territoire jusquâĂ Angers et sâemparent de Rennes, de Nantes, du Cotentin et de lâAvranchin. Salomon est alors considĂ©rĂ© comme un vĂ©ritable monarque en limites du royaume de Bretagne au IXe siĂšcle. DR Mais les querelles de succession et la multiplication des attaques vikings ne permettent pas dâinscrire cette monarchie dans la durĂ©e. AprĂšs avoir saccagĂ© Nantes dĂšs 843, les Vikings sont en effet en passe de faire de la Bretagne une seconde Normandie. Les moines de LandĂ©vennec et de Redon sont contraints de fuir avec leurs trĂ©sors plus Ă lâest. Le souverain lui-mĂȘme, successeur de Salomon, part vers lâAngleterre. Il faut attendre les succĂšs dâAlain Barbetorte r. 936-952, qui a chassĂ© les Vikings de Nantes en 937, pour assister Ă une accalmie et Ă la restauration dâun pouvoir breton autonome puisquâAlain devient le premier souverain Ă porter le titre de duc de Bretagne. Lâextension de la Bretagne et la menace viking ont contribuĂ© au relĂąchement des liens sĂ©culaires entre les deux Bretagnes â de chaque cĂŽtĂ© de la Manche â et au rééquilibrage de la principautĂ© bretonne vers lâest. La cour rĂ©side dĂ©sormais Ă Nantes ou Ă Rennes et les Ă©lites bretonnes sont de plus en plus liĂ©es au monde franc tout en cĂ©lĂ©brant leurs origines. LâintĂ©rĂȘt pour le passĂ© plus ou moins mythique de la pĂ©ninsule grandit en effet au cours du Moyen Ăge, que ce soit les vies des saints ou la lĂ©gende arthurienne. Le systĂšme fĂ©odal qui se met en place dans les siĂšcles suivants permet Ă la rĂ©gion de sâinsĂ©rer dans ce rĂ©seau dâappartenances et dâallĂ©geances croisĂ©es. La noblesse de Bretagne connaĂźt une densitĂ© forte. LâĂglise participe Ă ce rĂ©seau. Le cartulaire de Redon, source majeure rassemblant au xie siĂšcle des titres de propriĂ©tĂ© de lâabbaye remontant jusquâau IXe siĂšcle, en constitue un remarquable siĂšcle Entre France et Angleterre Guerre de succession et Ă©quilibre des puissances Les liens anciens avec lâAngleterre et le voisinage du royaume de France font de la Bretagne un enjeu dans les luttes entre CapĂ©tiens et PlantagenĂȘt. Ces derniers, dont les terres bordent le duchĂ© Ă lâest, hĂ©ritent du trĂŽne dâAngleterre avec Henri II en 1154. Henri se pose en protecteur et impose le mariage de Constance, lâhĂ©ritiĂšre de Bretagne, avec son fils Geoffroy. Leur fils Arthur devient duc r. 1196-1203, mais il est probablement assassinĂ© par son oncle, le roi dâAngleterre Jean sans Terre. Celui-ci perd la plupart de ses possessions dans le royaume de France, en Normandie et en Anjou, au profit du roi de France Philippe II Auguste. Ce triomphe sur Jean permet Ă Philippe dâimposer son champion, Pierre de Dreux r. 1213-1250, Ă la tĂȘte du duchĂ©. La Bretagne retombe donc dans lâorbite du royaume de France pour plus dâun siĂšcle. Les ducs de la maison de Dreux dotent la principautĂ© dâinstruments de souverainetĂ© tels que la frappe de la monnaie. Jean II r. 1286-1305 parvient Ă faire reconnaĂźtre le titre ducal par Philippe le Bel en 1297. Et câest en 1318 que Jean III r. 1312-1341 adopte comme symbole les hermines pleines. Son rĂšgne apparaĂźt comme une pĂ©riode de paix, de prospĂ©ritĂ© et de stabilitĂ© avant les troubles qui sâ bataille dâAuray 1364 voit la victoire de Jean IV de Bretagne Ă gauche sur Charles de Blois-PenthiĂšvre. Enluminure incluse dans la Compillation des Cronicques et ystores des Bretons de Pierre Le Baud, xve siĂšcle. Ă sa mort en 1341, deux prĂ©tendants sâopposent, soutenus chacun par un des protagonistes de la guerre de Cent Ans Jean de Montfort est soutenu par Ădouard III dâAngleterre tandis que Charles de Blois-PenthiĂšvre a lâappui de Jean II le Bon puis de Charles V. La Bretagne devient ainsi un terrain dâaffrontements entre les deux monarchies. Les Anglais dâĂdouard III puis de Richard II contrĂŽlent alors certaines parties du littoral, en particulier Brest. Des Bretons combattent dans chaque camp. Bertrand du Guesclin se distingue au service du roi de France, qui le fait connĂ©table, tout comme Olivier de Clisson aprĂšs lui. Les Ă©pouses des deux prĂ©tendants, Jeanne de Flandre et Jeanne de PenthiĂšvre, apparaissent comme les partisanes les plus actives et les plus essentielles, en particulier lors des captivitĂ©s de leurs maris. La mort de Charles Ă la bataille dâAuray, remportĂ©e en 1364 par Jean IV r. 1365-1399, donne la victoire aux Montfort mĂȘme si la poursuite des affrontements entre Français et Anglais touchera rĂ©guliĂšrement la Bretagne jusquâau milieu du xve siĂšcle. La guerre de succession a rĂ©vĂ©lĂ© une fracture ancienne entre deux Bretagnes lâest et le sud ainsi que les grands nobles ont davantage penchĂ© pour les PenthiĂšvre tandis que le littoral nord et ouest ainsi que la petite noblesse ont ralliĂ© les siĂšcle Un Ătat princier en construction FiscalitĂ© et justice au service des ducs AprĂšs les guerres de succession et sans doute en partie en raison de la nĂ©cessitĂ© de renforcer lâoutil militaire, un Ătat breton se met en place au cours du xve siĂšcle. Ă lâimage de ce qui se passe en Bourgogne Ă la mĂȘme Ă©poque, le morcellement territorial en moins, les ducs parviennent Ă pĂ©renniser les instruments de leur souverainetĂ© en sâappuyant sur la fiscalitĂ© et la justice. Les efforts menĂ©s par ses prĂ©dĂ©cesseurs depuis Jean IV permettent Ă François II r. 1458-1488 de se dire duc par la grĂące de Dieu », Ă lâimage des rois. En plus du duc et de son conseil, qui se rĂ©unit Ă Vannes puis Ă Nantes, un chancelier est responsable de lâexĂ©cution des dĂ©cisions et une chambre des comptes contribue Ă la mise en place dâune fiscalitĂ© ducale permanente. Dâailleurs, la place croissante des finances est dĂ©montrĂ©e de maniĂšre Ă©clatante par la figure montante de Pierre Landais, trĂ©sorier et receveur gĂ©nĂ©ral, qui sâimpose Ă la tĂȘte du gouvernement ducal en de François II et de sa femme Marguerite, commandĂ© par leur fille Anne devenue reine de France. CathĂ©drale de Nantes, 1507. DR Les Ă©tats de Bretagne, qui siĂšgent temporairement dans diffĂ©rentes villes, reprĂ©sentent le peuple » en ses trois Ă©tats clercs, nobles et bourgeois des villes. Ils comportent Ă©galement en leur sein lâĂ©quivalent dâun parlement dont le rĂŽle est judiciaire, fonction exercĂ©e par des officiers du pouvoir. Mais il est toujours possible de faire appel auprĂšs du parlement de Paris, signe du maintien dâune dĂ©pendance. Par ailleurs, François II obtient du pape le droit dâouvrir une universitĂ© Ă Nantes en 1460. Les Ă©tudiants bretons, trĂšs nombreux dans les universitĂ©s du royaume de France, pourront dĂ©sormais ĂȘtre formĂ©s dans le duchĂ©. Lâimaginaire dâune nation de Bretagne se dĂ©veloppe au xve siĂšcle, encouragĂ© par les souverains, y compris par Anne, devenue reine de France mais qui nâa pas renoncĂ© Ă transmettre Ă lâun de ses enfants un trĂŽne ducal distinct du trĂŽne royal. Câest elle qui commande Ă Pierre Le Baud, en 1498, son Histoire de Bretagne, publiĂ©e en 1505. Il sâagit de s
Leparcours de Vivian Maier (New York, 1926 â Chicago, 2009) est atypique mais câest pourtant celui dâune des plus grandes photographes du XX e siĂšcle. Câest au cĆur de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, Ă New York dĂšs 1951 puis Ă Chicago Ă partir de 1956, que cette gouvernante dâenfants observe mĂ©ticuleusement ce tissu urbain qui reflĂšte dĂ©jĂ les grandes mutations
PubliĂ© le 08/11/2014 Ă 0349 Le Verdier a payĂ© un lourd tribut Ă la guerre de 14-18, comme tous les villages agricoles du pays. Au moment de la mobilisation, 82 jeunes hommes entre 19 et 45 ans sont partis au front, 21 n'en sont pas revenus. La commune comptait environ 400 habitants, ce qui montre la saignĂ©e. La municipalitĂ© a dĂ©cidĂ© de commĂ©morer cette page de l'histoire communale dans un esprit de paix et non en exaltation du conflit. Le rĂ©sultat en est une belle exposition, qui a nĂ©cessitĂ© un important travail de collecte de documents et d'archives. Les lettres des soldats portent tĂ©moignage des craintes et des espĂ©rances, de la vie au quotidien, dans la boue de la Somme, dans le froid de l'hiver, la peur dans la mitraille, l'inquiĂ©tude pour l'Ă©pouse au village et pour les rĂ©coltes Ă rentrer. Le village au cĆur Le lien avec Le Verdier n'Ă©tait jamais rompu, la ferme, le village, les camarades restĂ©s Ă l'arriĂšre Ă©taient toujours prĂ©sents dans les pensĂ©es et les insomnies. Il revient rĂ©guliĂšrement Ă travers les lettres et les colis. La thĂ©matique de l'exposition suit la chronologie l'entrĂ©e en guerre et la mobilisation, la vie quotidienne dans les tranchĂ©es, correspondances et marraines de guerre, la vie au village, le bilan de la guerre. L'inauguration aura lieu dimanche 9 novembre, Ă 10 h 30, aprĂšs la commĂ©moration au monument aux morts. L'exposition sera ouverte au public le mardi 11 novembre, les samedis 15, 22, 29 novembre et 6 dĂ©cembre de 14 h 30 Ă 17h. Les organisateurs n'ont pas oubliĂ© les enfants, avec une exposition Ă hauteur du regard». Ils pourront entendre sonner le tocsin, feuilleter un album de coloriage de 1914, toucher des casques de poilus, comprendre une affiche envoyĂ©e dans les Ă©coles Ă la gloire de Jean Corentin Carré» et rĂ©flĂ©chir Ă la paix toujours Ă prĂ©server ou reconstruire.
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Ala gloire des petits hĂ©ros. La 4e de couverture indique : "Tout commence dans la salle de classe, le 16 octobre 1918, Ă l'instant oĂč Georgette, LĂ©on, Adam et Robert dĂ©couvrent une superbe affiche en couleurs. Celle-ci reprĂ©sente le jeune Jean Corentin CarrĂ©, 16 ans, en tenue de combat. Qu'il paraĂźt courageux!
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affiche à la gloire de jean corentin carré