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15 sujets de rĂ©daction pour les Ă©lĂšves de CM1/ CM2 et les collĂ©giens Je vous propose 15 sujets de rĂ©daction pour les Ă©lĂšves de CM1/ CM2 et les collĂ©giens selon 3 thĂ©matiques Ă la maniĂšre de en sâappuyant sur des citations, imagination, Ă©criture crĂ©ative et personnelle. A la maniĂšre de DĂ©roulement lire la citation en gras et Ă©crire un texte selon les consignes. I/ Un seul ĂȘtre vous manque et tout est dĂ©peuplĂ©. â Lamartine Reprends cette citation de Lamartine et imagine 5 choses qui rendraient ton monde dĂ©peuplĂ© si elles te manquaient. Expliquer ensuite en quoi cette chose ou personne rend la vie prĂ©cieuse et plus belle. Un seul ⊠vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© Un seul ⊠vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© Un seul ⊠vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© Un seul ⊠vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© Un seul ⊠vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© Exemples Un seul carrĂ© de chocolat vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© car le chocolat donne du goĂ»t Ă la vie. Une seule fleur vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© parce que la vie a le parfum du lilas, des roses et des gĂ©raniums. II/ Le bonheur est parfois cachĂ© dans lâinconnu. â Victor Hugo Reprends cette citation de Victor Hugo et imagine 10 choses dans lesquelles le bonheur se cache. Utiliser un nom complĂ©tĂ© par un complĂ©ment du nom pour dĂ©signer ce qui fait le bonheur. Le bonheur est parfois cachĂ© dans⊠Le bonheur est parfois cachĂ© dans⊠Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Le bonheur est parfois cachĂ© dans âŠ. Exemples Le bonheur est parfois cachĂ© dans une chanson de pop. Le bonheur est parfois cachĂ© dans un livre de Harry Potter. III/ Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas dansĂ©. â Nietzsche Reprends cette citation de Nietzsche et imagine 8 choses qui gĂącheraient une journĂ©e si elles nâavaient pas lieu. Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas⊠Exemples Je considĂšre comme gĂąchĂ©e toute journĂ©e oĂč je nâai pas rigolĂ© avec mes amis. IV/ Rire souvent et beaucoup; gagner le respect des gens intelligents et lâaffection des enfants; savoir quâun ĂȘtre a respirĂ© plus aisĂ©ment parce que vous avez vĂ©cu. Câest cela rĂ©ussir sa vie. â Ralph Waldo Emerson Reprends cette citation de Ralph Waldo Emerson en respectant les 3 points clĂ©s sĂ©parĂ©s par des points virgules et imagine 6 choses qui enrichissent la vie et la rendent rĂ©ussie. ⊠Câest cela rĂ©ussir sa vie. ⊠Câest cela rĂ©ussir sa vie. ⊠Câest cela rĂ©ussir sa vie. ⊠Câest cela rĂ©ussir sa vie. ⊠Câest cela rĂ©ussir sa vie. ⊠Câest cela rĂ©ussir sa vie. Exemples Jouer et apprendre; aimer et ĂȘtre aimĂ©; prendre le soleil et se reposer. Câest cela rĂ©ussir sa vie. V/ Le rĂŽle dâun ami, câest de se trouver Ă votre cĂŽtĂ© quand vous ĂȘtes dans lâerreur puisque tout le monde sera Ă cĂŽtĂ© de vous quand vous aurez raison. â Mark Twain Reprends cette citation de Mark Twain et imagine 5 dĂ©finitions de ce quâest un vrai ami. Le rĂŽle dâun ami, câest de⊠Le rĂŽle dâun ami, câest de.. Le rĂŽle dâun ami, câest de⊠Le rĂŽle dâun ami, câest de⊠Le rĂŽle dâun ami, câest de⊠Exemples Le rĂŽle dâun ami, câest de nous faire rire quand on est triste et de partager notre joie quand on est content. Imagination DĂ©roulement lire les consignes et faire appel Ă lâimagination pour Ă©crire un texte de 5 Ă 10 lignes pour rĂ©pondre aux questions. VI/ Imagine que tes chaussures prennent vie pour la journĂ©e. A quoi pensent-elles ? Que diraient-elles ? Que font-elles ? Tu peux retranscrire leurs pensĂ©es et commencer ton texte en dĂ©crivant ce qui se passe dĂšs le rĂ©veil du matin jusquâĂ minuit le soir. VII/ Tu es un chanteur/ une chanteuse rĂ©compensĂ©e par une Victoire de la Musique. Ecris ton discours. Qui remercies-tu ? Pourquoi ? Que leur dis-tu ? De quoi es-tu fier dans ton parcours ? Quels sont tes projets pour le futur ? VIII/ Invente la recette de ce plat inconnu la tartifenouillage. Quels sont les ingrĂ©dients et les quantitĂ©s de chacun de ces ingrĂ©dients ? Quelles sont les Ă©tapes de la recette ? Quel est le mode de cuisson et le temps de cuisson ? Quel goĂ»t ce plat aurait-il ? Sous quelle forme se prĂ©senterait-il ? Quel est ton petit secret pour rĂ©ussir ce plat ? IX/ Tu viens dâĂȘtre Ă©lue Ă la mairie de ta ville. Quelles sont les premiĂšres dĂ©cisions que tu voudrais mettre en pratique ? Dans chaque domaine nature, amĂ©nagement de la ville, Ă©ducation, sport, quâest-ce que tu voudrais changer et amĂ©liorer dans ta ville ou ton village ? X/ Si tu gagnais 100 000 euros au loto et que tu pouvais les dĂ©penser comme tu le souhaites, quâest-ce que tu en ferais ? Ecriture crĂ©ative personnelle DĂ©roulement lire les consignes et faire appel Ă lâimagination pour Ă©crire un texte de 5 Ă 10 lignes pour rĂ©pondre aux questions. XI/ Quel est le cadeau qui tâa fait le plus plaisir de ta vie ? Pourquoi ? Et quel est le cadeau que tu nâas jamais reçu mais que tu adorerais recevoir ? Quâest-ce qui te plait tant dans ce cadeau ? XII/ Quel est ton dernier fou rire ? Quâest-ce qui tâa fait rire ? Quelle est la derniĂšre personne que tu as fait rire ? Comment vous ĂȘtes-vous sentis ? XII/ Quelle est la derniĂšre chose que tu as inventĂ©e ou crĂ©e ? OĂč as-tu trouvĂ© lâinspiration ? Etais-tu satisfait du rĂ©sultat ? As-tu reçu des compliments ou des conseils dâamĂ©lioration ? Quel est ton prochain projet crĂ©atif ? XIV/ Si tu nâĂ©tais pas toi-mĂȘme, qui aurais-tu aimĂ© ĂȘtre ? Pourquoi ? Quâest-ce que tu aimes/ admires chez cette personne ? Quâest-ce que tu pourrais faire en plus ou diffĂ©remment ? XV/ Imagine ce que tu ferais de mon annĂ©e si tu avais une annĂ©e complĂšte de vacances. Donne le plus de dĂ©tails possibles sur les activitĂ©s que tu ferais, sur les lieux oĂč tu irais, sur le temps que tu y passerais, sur les Ă©motions que tu ressentirais pourquoi tu as envie de faire cette activitĂ© en particulier Ă ce moment-lĂ , avec qui tu passerais ce temps et comment tu organiserais ton temps sur le long terme. âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ Vous pouvez retrouver de nombreuses autres idĂ©es pour lâexpression Ă©crite dans mon ouvrage 50 activitĂ©s bienveillantes pour progresser en expression Ă©crite et ĂȘtre Ă lâaise en rĂ©daction 8-12 ans de Caroline Jambon Ă©ditions Larousse. Disponible en librairie, en centre culturel ou sur internet. Commander 50 activitĂ©s bienveillantes pour progresser en expression Ă©crite sur Amazon, sur Cultura ou sur Decitre
LeBonheur dans le crime. Dans ce temps dĂ©licieux, quand on raconte une histoire vraie, câest Ă croire que le Diable a dictĂ©. âĂTAIS un des matins de lâautomne dernier Ă me promener au jardin des Plantes, en compagnie du docteur Torty, certainement une de mes plus vieilles connaissances. Lorsque je nâĂ©tais quâun enfant, le
CITATIONS BONHEUR - PROVERBES BONHEUR - DICTONS BONHEUR Pourquoi vouloir Ă tout prix vivre toute une vie dans la mĂȘme galĂšre, le bonheur reste toujours l'affaire de quelques jours, pas d'une vie entiĂšre. Le bonheur est souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir et c'est en le donnant qu'on l'acquiert. La vie n'a pas la dĂ©cence d'apprendre Ă la solitude le bonheur et au bonheur la solitude car la solitude est pleine de prĂ©juger tandis que le bonheur est aveugle. Le bonheur, c'est lorsque nos pensĂ©es, nos paroles et nos actes sont en harmonie. Le bonheur est le meilleur des cosmĂ©tiques. Le bonheur est parfois cachĂ© dans l'inconnu. Je tiens pour principes certains du bonheur qu'il faut prĂ©fĂ©rer les avantages de la nature Ă tous ceux de la fortune. Un homme vraiment sage est celui qui sait jouir de tous les petits bonheurs qu'il rencontre. On passe Ă cĂŽtĂ© de tout, tout nous Ă©chappe sans arrĂȘts, mĂȘme ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrĂȘte il nous reste la certitude que certains moments ont Ă©tĂ© des instants de bonheur. L'amitiĂ© est de trĂšs loin le plus grand bien, quand elle est sincĂšre elle nous procure un bonheur inexplicable. Les femmes, si douces Ă regarder, elles n'ont pas le droit de nous priver du bonheur de les admirer. La vie est belle, la vie est triste, notre vie nous appartient, câest Ă nous de lâembellir jour aprĂšs jour, par nos actions, notre façon de penser, nos rĂ©actions face aux difficultĂ©s, lâimportance que lâon donne aux choses, aux gens⊠Nous avons tendance Ă compter sur les autres pour quâils nous rendent heureux, parfois mĂȘme nous leur en voulons de ne pas y arriver tout le temps alors quâen fait câest Ă nous de nous procurer le bonheur, de rendre belle la vie, cela ne peut venir que de soi-mĂȘme. Cette vie qui pour certains est un dĂ©lice et pour dâautre un supplice nâattend que vous, elle est lĂ , elle vous guette, elle attend votre bonheur⊠Alors vivez !!! Les Ă©toiles ne brillent que pour ceux qui ont la vue sauve et le bonheur nâatteint que ceux qui ont une conscience saine. Profitez du bonheur que vous avez de ne pas connaĂźtre la vĂ©ritĂ©. Le plus grand bonheur que puisse donner l'amour, c'est le premier serrement de main d'une femme qu'on aime. Son rire en cascade est mon mĂ©dicament, je devrais l'enregistrer en boucle et me le diffuser les soirs de dĂ©prime. S'il fallait dĂ©finir la joie de vivre, le bonheur d'exister, ce serait cet Ă©clat de rire, une apothĂ©ose, ma rĂ©compense bĂ©nie, un baume descendu du ciel. Le bonheur ne vient pas Ă ceux qui l'attendent assis. L'amitiĂ© nous fait partager de grands moments de bonheur, mais aussi d'immenses peines. L'important est de partager, de s'Ă©couter, de se soutenir. Les trois clĂ©s du bonheur dans la vie se soucier des autres, oser pour les autres, partager avec les autres. La vie, cette riviĂšre tumultueuse, apporte de rares instants de bonheur dont il faut profiter, car son prix est celui du malheur qui suivra aussitĂŽt aprĂšs.
Levrai bonheur nâest pas le contraire du malheur, câest le vaste champ de lâamour dans lequel mĂȘme notre plus profond malheur a sa place. Parfois le rĂȘve de libertĂ©, le dĂ©sir dâune relation diffĂ©rente, dâune vie diffĂ©rente surgissent, et câest OK comme cela aussi. Dans cette relation, et plus que tout, les partenaires sont des amis. Oui. Avant dâĂȘtre autre chose, ce sont
Messages 199Date d'inscription 30/07/2013Age 30Vos personnages ElĂ«nna GlaĂ«wenHumeur Bouillante Le bonheur est parfois cachĂ© dans l'inconnu..." Je trouverai un chemin, ou j'en ferai un... "Le jour se levait sur les terres du Naldor, Ă©clairant le monde dâune clartĂ© fraiche, comme si elle signifiait le renouveau, la naissance dâune nouvelle journĂ©e. CâĂ©tait ainsi quâallait la vie. Chaque soir, le soleil sombrait Ă lâouest, mourant noyĂ© dans les mers occidentales agitĂ©es, abandonnant lâunivers dans une profonde noirceur qui pouvait cacher bien des choses. Et chaque matin, la vie reprenait son cours, retrouvant son souffle dans la lumiĂšre de lâastre diurne. Si lâon disait que le bien trouvait sa source dans le rayonnement et le mal dans lâobscuritĂ©, il y avait certaines personnes qui ne sâen souciaient guĂšre, le bon et le mauvais se trouvant, Ă leurs yeux, dans le cĆur des gens et non dans les diffĂ©rents moments de la journĂ©eâŠUne brise douce et lĂ©gĂšre filait entre les arbres de la forĂȘt dâErys, sifflant dans les troncs, frottant lâĂ©corce et faisant frĂ©mir les Ă©pais feuillages de cette forĂȘt dense. La rĂ©gion elfique Ă©tait connue pour lâimportance de la flore et de la faune quâelle abritait ainsi que de la magie qui y rĂ©gnait. Ils nâĂ©taient pas rares ceux qui sâaventuraient ici en quĂȘte de rĂ©ponse, en quĂȘte de pouvoir ou de choses dont personne ne pouvait soupçonner lâexistence. Heureusement, tous nâĂ©taient pas tous semblables. Les elfes vivaient ici en harmonie avec la nature, acceptant et cĂŽtoyant un des clans de silrĂŻndiens qui peuplait leurs terres. Les deux races ne demeuraient pas ensemble mais câĂ©tait une relation amicale qui les liait. Et puis il y avait celle qui avait partagĂ© son cĆur entre ces deux peuples ElĂ«nna. Cependant, Ă ce jour, elle avait dĂ©cidĂ© de quitter les elfes, non pas pour rejoindre son clan natal mais pour dĂ©couvrir le monde qui lâentourait. Maintenant seule, elle parcourait les terres elfiques, cherchant Ă connaĂźtre son continent avant dâaller Ă la rencontre des autres prĂ©sents dans le faisait plusieurs jours que la jeune femme avait laissĂ© derriĂšre elle le village dâEdoras ainsi que ses parents adoptifs. CâĂ©tait donc en solitaire que la belle explorait les terres qui lâavaient vu grandir et quâelle en apprenait un peu plus sur elle-mĂȘme jour aprĂšs jour. Elen rĂ©flĂ©chissait beaucoup, pensant Ă son passĂ©, ce qui avait pu se passer dans sa vie et surtout, Ă son avenir, ce quâil adviendrait dâelle lorsquâelle aurait explorĂ© le monde ou mĂȘme ce qui pourrait bien lui arriver lors dâune de ses expĂ©ditions. Si la peur aurait dĂ» lui peser, lui faire comme une boule au creux de son ventre, il nâen Ă©tait rien. La tĂȘte haute et le buste bombĂ©, la brune avançait fiĂšrement Ă la rencontre de son destin, son sourire ne quittant pas les traits fins de son visage. Pour le moment, elle nâavait rencontrĂ© personne et câĂ©tait mieux ainsi. Elle se surprenait Ă parler seule ou mĂȘme rire de ses pensĂ©es, de ses souvenirs. La solitude commençait Ă se faire pesante, elle qui nâavait jamais ressentie ce sentiment Ă part la nuit oĂč ses parents avaient Ă©tĂ© une journĂ©e de marche Ă©prouvante, ElĂ«nna sâĂ©tait tapie dans des fourrĂ©s, attendant quâun animal pointe le bout de son nez. Son arc en main et le soleil qui se trouvait dans son dos et se couchait ne pouvait que lâaider, Ă©clairant les bois comme pour lui indiquer ou regarder. En effet, aprĂšs quelques minutes dâattente, un cerf aux bois imposants apparut de derriĂšre un arbre au tronc trop Ă©pais pour ĂȘtre une jeune pousse. MĂąchonnant de lâherbe, lâanimal ne semblait se douter de rien, lâair nonchalant et serein. La chasseuse banda son arc, retenant sa respiration pour ne plus bouger et lĂącha la corde dâun coup sec. La flĂšche ne rata pas sa cible et alla se planter directement dans le cĆur de lâherbivore. Attrapant la dague qui trĂŽnait Ă sa ceinture, la jeune femme se redressa rapidement, bondissant vers le cerf pour achever ses souffrances et lui trancher la gorge. Posant sa main sur les yeux de la bĂȘte, Elen ferma les yeux et remercia Era, comme Ă son habitude, pour la nourriture quâelle lui offrait. Puis elle prit soin de dĂ©couper les morceaux de viande quâelle pourrait manger, laissant la carcasse sous un tas de feuille, qui finirait certainement rongĂ©e par des loups ou autres carnivores qui pourraient se trouver dans le coin. Enroulant les piĂšces de chair dans des tissus quâelle avait dans son sac, la belle finit par se relever, reprenant son chemin Ă la recherche dâun endroit oĂč dormir maintenant que la lune commençait Ă se dresser dans le cielâŠLa silrĂŻndienne marcha encore durant quelques minutes, sa vue perçante lui permettant de voir un minimum dans cette nuit qui commençait Ă se faire bien prĂ©sente. Ses pas Ă©taient souples sur lâherbe de la forĂȘt mais ils rencontrĂšrent bientĂŽt un sol rocheux et froid. Donnant un coup de pied dans un caillou, lâĂ©cho qui rĂ©sonna ne fit que confirmer ce que penser la brune. Elle se trouvait Ă lâentrĂ©e dâune caverne. Avec un peu de chance, elle ne serait pas occupĂ©e et dans tous les cas, elle nâavait pas le temps de vĂ©rifier, il lui fallait se reposer pour reprendre sa route le lendemain matin. ElĂ«nna posa ses mains sur les parois qui se trouvaient devant elle avant de trouver une cavitĂ© qui lâabriterait pour la nuit. Ce fut ainsi que la belle se roula en boule au creux de la pierre, posant ses armes prĂšs de son corps, Ă portĂ©e de main. Un mince sourire se dessina sur ses lĂšvres alors quâelle fermait les yeux, dormant une seule oreilleâŠMais la nuit fut calme et douce. Si le vent semblait chanter contre la roche, il ne rĂ©veilla pourtant pas ElĂ«nna qui dormit comme une enfant, comme elle nâavait pas dormi depuis longtemps. Le jour se levait enfin dans cette lumiĂšre Ă la fois Ă©clatante et paisible, la jeune femme ouvrant les yeux en harmonie avec lâaurore. Sâextirpant de sa cachette, elle sâĂ©tira tel un chat, sa fine et petite silhouette se contorsionnant face Ă ces quelques Ă©tirements quâune personne peu agile nâaurait pu faire. La belle bailla une derniĂšre fois avant de lever la tĂȘte pour observer le paysage qui lâentourait. Etrangement, mĂȘme si elle se trouvait dans une caverne, le soleil Ă©tait bien prĂ©sent. La bouche bĂ©e et les yeux grands ouverts, ce fut avec un Ă©merveillement certain que la silrĂŻndienne dĂ©couvrit ce qui lâentourait. Face Ă elle, sur un promontoire, se tenaient des ruines immenses faĂźtes de pierre mais recouvertes de mousse Ă©paisse par le temps. Elen replaça ses lames et son arc dans son dos, glissant son sac sur son Ă©paule avant de sâavancer doucement vers les vestiges qui semblait trĂŽner lĂ depuis de nombreuses annĂ©esâŠLaozeto > " Diane fait de l'excellent RP... " Bisous âȘâ« Messages 233Date d'inscription 25/07/2013Age 31Vos personnages Asmaroth, JĂ«bryel Svorda, Isilthorn Brancemar, AntarĂšsHumeur Ardente L'air. Le vent. Le ciel. Asmaroth fut envahit par un profond sentiment de nostalgie quand il sentit le contact rafraĂźchissant de la brise tout autour de lui. Depuis combien d'annĂ©es avait-il dormi? Il ne le savait pas lui-mĂȘme mais cela importait peu pour lui. Il se sentais revigorĂ© par ce long sommeil, prĂšs Ă en dĂ©coudre avec les obstacles qui se dresserait sur sa seul vĂ©ritable problĂšme qui se prĂ©sentait au dragon Ă©tait celui de sa destination. Le dragon n'avait cessĂ© d'errer sans but depuis son rĂ©veil, il Ă©tait temps pour lui de choisir un cap. Il n'avait pas posĂ© les yeux sur le Naldor depuis tant d'annĂ©es et brĂ»lait a prĂ©sent de voir comment le monde avait changĂ© durant son sommeil. AprĂšs mĂ»res rĂ©flexions, Asmaroth choisit de se laisser porter par les vents jusque dans les terres elfiques. La traversĂ©e de la Mer Nordique ne lui prit que quelques jours et se fut avec beaucoup de plaisir qu'il s'abĂźma dans la contemplation des rivages verdoyant d'Enelis. Le dragon se savait proche de la citĂ© elfique d'Edoras. Cette pensĂ©e fit resurgir de vieux souvenirs dans la mĂ©moire d'Asmaroth. Alferia et Tarwin Enalion, les elfes jumeaux. Les deux premiers elfes qu'il avait rencontrĂ© et qui lui avait donner le sobriquet qu'il affectionnait mĂȘme en avoir conscience, Asmaroth retourna Ă la riviĂšre oĂč il les avait rencontrĂ© et y fit de nouveau une halte. Peut ĂȘtre inconsciemment rĂȘvait-il de les revoir? Le dragon savait que cela lui Ă©tait proscrit. Il ne pouvait pas prendre le risque d'approcher de trop prĂšs des habitations sous peine d'Ă©veiller l'intĂ©rĂȘt de quelques chasseurs de dragons. AussitĂŽt eut-il fini de s'abreuver il repris son envol en direction du l'altitude vertigineuse Ă laquelle il volait pour passer inaperçu, Asmaroth ne pouvait s'empĂȘcher d'observer le paysage qui dĂ©filait sous lui. Les gigantesques forĂȘts d'Enelis paraissaient immenses mĂȘme vue des cieux. Rien ne l'Ă©tonnait plus que l'Arbre Nelia qui surpassait tout les arbres alentours par sa taille titanesque. Le dragon n'avait jamais pu l'observer de plus prĂšs quoiqu'il n'aurait pas dit non si on lui avait proposer de piquer un somme Ă l'ombre de la canopĂ©e de l'arbre. Pour autant, Asmaroth ne s'attarda pas non plus, et continua ses pĂ©rĂ©grinations dans le ciel des terres n'est que lorsque la faim finit par se rĂ©veiller que le dragon argentĂ© se posa de nouveau. La forĂȘt l'environnait de toute part se qui rendait sa progression plus lente que d'ordinaire et ne l'aida pas lorsqu'il se mit en chasse. Asmaroth avait avisĂ© un cerf imposant Ă proximitĂ© d'un cours d'eau et qui faillit lui Ă©chapper. AprĂšs une bonne minute passĂ©e Ă sinuer entre les arbres pour attraper la crĂ©ature paniquĂ©e, le dragon parvint Ă mettre le cerf Ă portĂ©e de ses flammes et grilla la bĂȘte sur place, carbonisant au passage le tronc de quelques arbres, sans pour autant les embraser. L'odeur de chair brĂ»lĂ© attisa sa faim aussi aprĂšs son habituelle priĂšre envers la bĂȘte qu'il venait de tuer, Asmaroth s'empressa d'engloutir son repas. Une fois repu, le dragon plongea sa tĂȘte dans le cours d'eau pour nettoyer les traces de graisse sur sa gueule et pour se dĂ©saltĂ©rer. Il fut cependant arrĂȘtĂ© par quelque chose qu'il aperçut du coin de lâĆil. L'entrĂ©e d'une curiositĂ© l'emporta sur la prudence et il dĂ©cida de s'approcher de cette grotte pour y jeter un Ćil. D'Ă©normes ruines lui faisait face, illuminĂ©es d'un Ă©clat Ă©meraude dĂ» aux mousses qui les recouvraient et le tout contrastĂ© par la lumiĂšre chaude et orangĂ©e du crĂ©puscule qui filtrait au-travers de crevasses prĂ©sentent dans la voĂ»te de la caverne."Des ruines dans une caverne..." marmonna Asmaroth en dragon n'hĂ©sita pas une seule seconde avant de franchir le seuil de la caverne. Les ruines Ă©taient Ă©rigĂ©es sur un promontoire rocheux sĂ©parĂ© par une riviĂšre souterraine. C'est Ă la nage qu'Asmaroth rejoignit l'autre rive. Maintenant qu'il Ă©tait au pied de ces-derniĂšres, il mesurait pleinement l'ampleur du gigantisme de l'ouvrage. MĂȘme lui qui pourtant n'Ă©tais quelqu'un de petit Ă©tait largement dominĂ© par les grandes arches qui trĂŽnaient devant lui. Se promener au milieu de ce dĂ©cor fit perdre toute notion de temps Ă Asmaroth qui, constatant que la nuit Ă©tait tombĂ©, finit par choisir de passer la nuit dans ces rĂ©veil se fit en tout douceur, dĂšs lors que les rayons du soleil se mirent Ă frapper ses Ă©cailles et le rĂ©chauffer. Il se sentais frais et dispos pour la premiĂšre fois depuis son rĂ©veil des terres gelĂ©es tant et si bien qu'il laissa Ă©chapper un bĂąillement qui se rĂ©percuta en Ă©chos sur les parois de la caverne. BĂąillement qu'il stoppa net quelques instants plus tard, quand une odeur familiĂšre lui chatouilla les naseaux. C'Ă©tait une odeur humaine, du moins en Ă©tait-elle proche car Ă celle-ci se mĂȘlait les effluves plus puissantes d'un regard du dragon se reporta aussitĂŽt vers la seule voie de sortie de la caverne et y aperçut une silhouette humaine. Toute retraite furtive Ă©tait impossible. Asmaroth maudit son imprudence qui l'avait conduit Ă cette situation. Reculant pas Ă pas, le dragon se tapit dans les ombres des ruines et pria silencieusement pour que son bĂąillement ait ĂŽter l'envie de visiter les lieux du cĆur de l'inconnu..."Aussi loin que se porte mes souvenirs, jamais je n'ai vue les hommes en paix. Je suis persuadĂ© que ce n'est pas dans leur nature... Et c'est justement pourquoi ils devraient s'Ă©vertuer Ă la prĂ©server." - Asmaroth Messages 199Date d'inscription 30/07/2013Age 30Vos personnages ElĂ«nna GlaĂ«wenHumeur Bouillante " La peur... Une arme primitive mais efficace... "Les rayons du soleil pĂ©nĂ©traient dans la caverne comme sâils sâagissaient de la lumiĂšre divine elle-mĂȘme qui honorait le monde de sa chaleur. La nature Ă©tait belle, la nature Ă©tait tout simplement merveilleuse. Plus les jours passaient et plus ElĂ«nna paraissait sâen convaincre. Elle lâavait appris lorsquâelle Ă©tait enfant mais aussi en grandissant parmi ces ĂȘtres aux oreilles pointues et aux traditions diverses et variĂ©es. Chaque nouveau regard posĂ© sur la vĂ©gĂ©tation abondante dâEnelis apportait du baume au cĆur de la jeune femme. Si elle avait quittĂ© sa famille adoptive, elle savait quâils la suivraient partout oĂč elle irait, la surveillant par le biais de cette mĂšre nature qui faisait de tous les paysages une beautĂ© incomparableâŠLâhorizon se dessinait devant la silrĂŻndienne, sâil nâĂ©tait pas lointain, il Ă©tait Ă©blouissant. LĂ encore, Elen nâen revenait pas ses yeux. Les ruines aux courbes elfiques trĂŽnaient avec grĂące et Ă©lĂ©gance, nâayant perdues aucunement leur prestance avec les annĂ©es, et luisaient sous les lumiĂšres de lâaurore, la mousse verte qui les recouvrait par endroit leur permettant de se fondre toujours plus dans le dĂ©cor. Si le fin duvet vert se confondait avec la vĂ©gĂ©tation tombante des cailloux de la caverne, les vestiges de pierre semblaient faits de la mĂȘme roche que celle qui composait lâimmensitĂ© quâĂ©tait la grotte. Lâharmonie Ă©tait telle quâelle paraissait avoir Ă©tĂ© choisie par les dieux et dĂ©esses en personne. Il faut dire que la race elfique avait toujours su se diffĂ©rencier des autres grĂące Ă son architecture noble et Ă©lĂ©gante. Il nây avait aucun doute, ces quelques morceaux de murs encore debout avaient Ă©tĂ© bĂąti par le peuple qui vivait sur ces terres mĂȘme si cela semblait faire de nombreuses et nombreuses annĂ©es que personne nâavait remis les pieds sâĂ©tait rapprochĂ©e des dĂ©combres mais il restait encore une grande distance qui lâempĂȘchait de pouvoir poser une main sur cette pierre qui semblait Ă la fois lisse et douce mais froide et saisissante. En effet, les ruines verdoyantes se trouvaient sur une petite Ăźle, encerclĂ©es dâun court dâeau qui ruisselait lentement Ă travers la caverne. Un lĂ©ger clapotis rĂ©sonnait contre les parois de lâabri naturel, lâeau douce glissant sur de petites roches qui avaient dĂ» se dĂ©tacher du plafond qui Ă©tait Ă dâinnombrables mĂštres au-dessus. Toute forme de vie Ă©tait totalement inexistante et le seul bruit de sa respiration donnait lâimpression Ă la chasseuse dâinhaler de lâoxygĂšne comme aprĂšs une course son sac en peau sur son Ă©paule, la belle prit dans ses mains son arc et ses Ă©pĂ©es elfiques. Elle ne voulait pas risquer de les abĂźmer lorsquâelle entamerait la traversĂ©e. Levant le visage lĂ©gĂšrement comme pour humer les environs, il ne semblait y avoir rien dâanormal alors elle sâavança toujours plus. Lâeau Ă©tait fraĂźche, ce qui surprit la jeune femme mais elle ne se laissa pas dĂ©monter pour autant. Plus elle pĂ©nĂ©trait dans ce liquide vital, plus les parties de son corps Ă©taient anesthĂ©siĂ©s, seuls quelques picotements se faisant ressentir aux extrĂ©mitĂ©s de ses jambes. Elen serra la mĂąchoire, sâempĂȘchant ainsi de claquer des dents face au froid mordant de lâeau. Tout le bas de son corps Ă©tait maintenant immergĂ© mais elle nâĂ©tait pas encore arrivĂ©e. La femme-panthĂšre grogna doucement, sâinjuriant intĂ©rieurement dâĂȘtre aussi curieuse et dâavoir tant voulu aller voir de plus prĂšs. Dans tous les cas, maintenant que le trajet Ă©tait commencĂ©, il ne servait plus Ă rien de reculer. Levant ses bras au-dessus de sa tĂȘte pour protĂ©ger ses armes, la demoiselle laissa Ă©chapper un hoquet lorsque tout son buste fut noyĂ© dans ces eaux glaciales. Etonnamment, elle accĂ©lĂ©ra lâallure et retrouva rapidement le sol quâelle affectionnait tant. AprĂšs tout, elle Ă©tait une silrĂŻndienne terrestre et non aquatique, sinon elle lâaurait certainement apprĂ©ciĂ© ce petit ses affaires sur la rive, ElĂ«nna sâĂ©broua comme lâanimal quâelle Ă©tait au fond dâelle, se tapotant sur le corps pour avoir lâimpression que son sang circulait de nouveau. Retirant rapidement ses habits trempĂ©s, la jeune femme les posa sur une pierre qui avait la chance de dorer sous les rayons matinaux du soleil. Elle sâenroula dans sa cape en peau, attendant patiemment que lâastre lumineux rĂ©chauffe ses vĂȘtements. La silrĂŻndienne sâassit, collant ses jambes Ă sa poitrine et les enroulant de ses bras, se balançant lĂ©gĂšrement pour sentir de nouveaux toutes les parties de son corps. Quelques secondes passĂšrent, voire quelques minutes et le silence qui rĂ©gnait en maĂźtre sur la caverne fut brisĂ© dâun coup, dâun seul. Un grondement venait de sâĂ©lever dans la grotte, le bruit rebondissant sur les parois et formant un Ă©cho qui rendait le son encore plus effrayant. AussitĂŽt, la jeune femme bondit sur ses pieds, saisissant une de ses lames et se mettant sur la dĂ©fensive, pointant son arme vers un ennemi invisible. DâoĂč venait ce rugissement et qui avait bien pu faire un tel bruit ? Un rictus sâĂ©tait dessinĂ© sur les doux traits de la belle qui ne bougeait plus, scrutant les environs et guettant un quelconque signe de vie. La sortie nâĂ©tait pas trĂšs loin. Il suffirait de prendre ses affaires et de courir vers lâentrĂ©e qui se dessinait non loin, sans oublier lâeau glacĂ©e avant. Une fois de plus, Elen se silence revint doucement, les Ă©chos du rugissement se calmant peu Ă peu. Pourtant, cette absence de bruits nâĂ©tait plus reposante et sereine, au contraire. Elle avait maintenant quelque chose dâeffrayant, qui ou quoi pouvait bien se dissimuler dans cette caverne qui pouvait abritait un village entier. ElĂ«nna regarda son attirail qui nâavait mĂȘme pas eu le temps de sĂ©cher un milliĂšme de seconde. Etait-il prudent de laisser toutes ses biens ici ? Ronchonnant, la belle laissa tomber sa cape sur le sol, dĂ©voilant son corps nu lâespace dâun instant alors que celui-ci se transformait dĂ©jĂ . En Ă peine quelques secondes, une fourrure couleur Ă©bĂšne recouvra la silhouette qui se penchait vers le sol, se retrouvant Ă quatre pattes alors que la colonne vertĂ©brale de la demoiselle se tordait pour lui donner son aspect animal. Seuls les yeux couleur noisette dâElĂ«nna trahissait maintenant qui elle Ă©tait. La belle jeune femme avait laissĂ© place Ă une panthĂšre noire au corps Ă©lancĂ© mais aux crocs acĂ©rĂ©s et aux griffes aguisĂ©es. Si elle devait rencontrer quelquâun qui sây connaissait en faune, celle-ci remarquerait certainement quâelle Ă©tait lĂ©gĂšrement plus grande que les panthĂšres les muscles du corps de lâanimal Ă©taient tendus, prĂȘts Ă rĂ©agir si le fauve devait bondir et sâenfuir rapidement. Chaque pas de la bĂȘte Ă©tait si discret que lâouĂŻe dâun humaine nâaurait pas su dĂ©celer sa prĂ©sence. La bouche lĂ©gĂšrement entrouverte, la panthĂšre humait lâatmosphĂšre. Elle nâĂ©tait plus seule et le savait car une odeur de soufre lâentourait. CâĂ©tait la premiĂšre fois que la silrĂŻndienne sentait un fumet tel que celui-ci. CâĂ©tait Ă la fois Ă©tonnant et inquiĂ©tant, qui pouvait bien savoir Ă qui elle avait Ă faire. Le fauve sâavançait vers les ruines, ne leur accordant plus un seul regard pour le coup, suivant la piste qui lui chatouillait le museau. Les vestiges lâentouraient, trĂŽnant au-dessus de sa tĂȘte alors quâelle continuait sa route, se rapprochant dâun des coins sombres de la grotte. Le parfum inconnu Ă©tait encore plus prononcĂ© et ses oreilles plaquĂ©es sur son crĂąne ainsi que sa gueule entrouverte trahissait la tension qui rĂ©gnait dans le corps de lâanimal sauvage. La chose nâĂ©tait plus trĂšs loin et elle le savait. ElĂ«nna fit quelques pas de plus, remarquant une ombre massive dissimulait dans lâobscuritĂ© de ce coin de la caverne. Avançant lĂ©gĂšrement sa tĂȘte pour mieux voir dans le noir, la panthĂšre fit un bond lorsquâun Ćil rouge et immense sâouvrit face Ă elle Ă Ă peine quelques mĂštres devant. Le fauve recula rapidement de quelques pas, feulant comme un beau diable, son poil sâhĂ©rissant sur sa colonne vertĂ©brale et sa queue gonflant sous la peur. La belle se tapit sur le sol, des grognements sâĂ©chappant de sa gueule alors que la silhouette se dĂ©tachait peu Ă peu du fond noirâŠLaozeto > " Diane fait de l'excellent RP... " Bisous âȘâ« Messages 233Date d'inscription 25/07/2013Age 31Vos personnages Asmaroth, JĂ«bryel Svorda, Isilthorn Brancemar, AntarĂšsHumeur Ardente PlongĂ© dans les ombres les plus obscures de la caverne, Asmaroth n'avait pas perdu une miette de l'Ă©trange spectacle dont il avait Ă©tĂ© le tĂ©moin. La silhouette abandonna promptement sa cape exposant sa peau nue au soleil. Il s'agissait assurĂ©ment d'un femelle, le dragon si connaissait suffisamment en anatomie humaine pour savoir que c'en Ă©tait une. NĂ©anmoins, il ne s'Ă©tait pas attendu Ă voir la jeune femme cĂ©der la place Ă une panthĂšre au pelage noir anormalement les premiĂšres secondes d'Ă©tonnement, le dragon compris que la femme comptait apparemment chercher l'origine du grondement Ă l'aide du flair de cette Ă©trange forme animal. Sans attendre un instant de plus, il s'enfonça dans les ombres et pria pour que ses Ă©cailles argentĂ©es ne rencontrent pas un Ă©clat de soleil qui le trahirait aussitĂŽt. Pour plus de sĂ»retĂ©, il choisit de fermer ses yeux. Par le passĂ©, il avait appris Ă ses dĂ©pens que ses yeux grenat brillaient dans l'obscuritĂ© et pouvait tout aussi bien divulguer sa prĂ©sence que de la lumiĂšre se reflĂ©tant sur ses il resta dans cette Ă©tat, aussi inerte qu'une statue de pierre, attendant dĂ©sespĂ©rĂ©ment qu'un miracle dĂ©tourne le fĂ©lin de sa traque. Malheureusement, Asmaroth doutait qu'il y ait un moyen pour que le fauve ne s'intĂ©resse pas Ă son odeur. AprĂšs tout cela revenait au mĂȘme que de demander Ă un nain d'ignorer une montagne d'or qui se trouverait juste sous son dragon ne cessait de rester concentrer sur les bruits de pas presque inaudible du fĂ©lin qui, inexorablement, continua Ă s'approcher dans sa direction. Bien qu'il mourrait d'envie d'ouvrir les yeux pour voir l'Ă©trange ĂȘtre mi-animal, mi-humain qui s'avançait, Asmaroth se força tant bien que mal Ă les garder la prĂ©sence du fauve continuait de se faire plus insistante de minutes en minutes. N'y pouvant plus, Asmaroth ouvrit les yeux et son regard croisa aussitĂŽt celui de la panthĂšre. La rĂ©action de celle-ci fut des plus Ă©vidente et c'est sans surprise que le dragon la vit prendre peur et feuler pour tenter de le dissuader d' laissa Ă©chapper un long soupir rauque. Jouer Ă cache-cache Ă©tait inutile Ă prĂ©sent. Lentement, le dragon se redressa, quittant le couvert des ombres. Certaines de ses Ă©cailles captĂšrent la lumiĂšre du jour et se mirent Ă briller de milles feux apportant au passage un peu de lumiĂšre. Le regard toujours poser sur le fauve, il dĂ©cida de sâasseoir, enroulant au passage sa queue autour de ses pattes."Cessez ce petit numĂ©ro, je n'ai nullement l'intention de vous attaquer." grommela Asmaroth en elfique, espĂ©rant que la panthĂšre connaissait cette langue."Je m'excuses pour tout Ă l'heure. Je ne comptais pas vous effrayer lorsque j'ai poussĂ© ce grondement. A vrai dire, je ne savais mĂȘme pas que vous vous trouviez dans la caverne. J'ai nĂ©anmoins pu constater que vous n'ĂȘtes pas qu'un simple fauve. Qu'ĂȘtes-vous donc au juste?""Aussi loin que se porte mes souvenirs, jamais je n'ai vue les hommes en paix. Je suis persuadĂ© que ce n'est pas dans leur nature... Et c'est justement pourquoi ils devraient s'Ă©vertuer Ă la prĂ©server." - Asmaroth Messages 199Date d'inscription 30/07/2013Age 30Vos personnages ElĂ«nna GlaĂ«wenHumeur Bouillante " La belle et la bĂȘte... "Lâinconnu avait une chose dâexcitant, presque autant que lâidĂ©e de partir Ă lâaventure si lâon ne combinait pas les deux pour une quĂȘte oĂč sa vie serait en pĂ©ril. Dans la vie, il y avait deux types de personnes, ceux qui voulaient dĂ©couvrir le monde et mettaient leur destin dans les griffes du destin et ceux qui ressentaient la peur qui pouvait venir de tout comme de rien. Ces derniers restaient dans leur village, ne voyant que les mĂȘmes choses tout la vie, vivant dans une routine, un quotidien presque ennuyant. Pourtant, si ce train-train leur dĂ©plaisait, il sâen accommodait, la peur de ce fameux inconnu prenant le dessus sur toute chose. Sâil y avait bien une chose quâElĂ«nna nâaurait pas pu faire, câĂ©tait rester auprĂšs de ses parents adoptifs tout sa vie et ne pas pouvoir dĂ©couvrir le monde qui lâentourait. Cependant⊠Cela devait-il ĂȘtre en Ă©change de sa vie que lâaventure sâouvrait Ă elle ?En effet, la peur venait de prendre dâassaut le cĆur de la panthĂšre qui feulait comme un dĂ©mon sur lâĂ©norme bĂȘte qui se cachait lĂ , tapie dans lâombre et certainement prĂȘte Ă lui sauter dessus, nâattendant quâune chose, la dĂ©vorer toute crue. Elen avait beaucoup lu, depuis sa plus jeune enfance et encore plus lorsquâelle sâĂ©tait dĂ©cidĂ©e Ă prendre le large, laissant ceux qui lâaimaient derriĂšre elle. AprĂšs la dĂ©couverte de son prĂ©nom silrĂŻndien, elle sâĂ©tait renseignĂ©e sur tout et rien, lisant archives sur archives, contes sur contes et mĂ©moires sur mĂ©moires. CâĂ©tait comme si elle connaissait tout de cet univers qui Ă©tait le sien. Pourtant, maintenant quâelle faisait face Ă cette chose, elle commençait Ă douter de son savoir et Ă se prendre une simple enfant ignorante et donc que le poil du fauve avait gonflĂ©, prenant un volume inimaginable et sur les dents acĂ©rĂ©es de celui-ci furent dĂ©voilĂ©s. Tapie sur le sol froid de la caverne, ElĂ«nna nâosait plus bouger, un grondement rĂ©sonnant dans sa cage thoracique, faisant le yo-yo dans les sons graves et aigus. Ses oreilles tapies sur son crĂąne trahissaient sa surprise et la certaine crainte quâelle pouvait ressentir face Ă cette chose qui faisait une centaine de fois sa taille. La jeune femme qui avait pris sa forme animale Ă©tait persuadĂ©e que lâodeur de sa peur empestait Ă des kilomĂštres Ă la ronde mais ce nâĂ©tait pas tous les jours quâun tel spectacle se dĂ©roulait devant ses yeux. Cependant, cette angoisse laissa rapidement place Ă autre chose lâĂ©merveillement. Un long soupir rauque venait dâĂȘtre poussĂ© par le monstre qui sembla se dĂ©rouler en lâespace de quelques secondes, son long corps de mastodonte sâĂ©tirant et le rendant toujours plus impressionnant. Le regard dorĂ© de la belle ne lĂącha pas celui rouge de la bĂȘte qui ne cessait de sâĂ©lever vers le plafond de la grotte." Cessez ce petit numĂ©ro, je n'ai nullement l'intention de vous attaquer. "De lâelfique ? IntĂ©ressant, trĂšs intĂ©ressant mĂȘme. Une des oreilles de la panthĂšre remua doucement comme pour montrer la curiositĂ© qui commençait Ă prendre la place de la peur. Le grand-monsieur-serpent avait dit quâil ne lâattaquerait pas, il nây avait plus quâĂ espĂ©rer que le mensonge nâĂ©tait pas une de ses qualitĂ©s." Je m'excuse pour tout Ă l'heure. Je ne comptais pas vous effrayer lorsque j'ai poussĂ© ce grondement. A vrai dire, je ne savais mĂȘme pas que vous vous trouviez dans la caverne. J'ai nĂ©anmoins pu constater que vous n'ĂȘtes pas qu'un simple fauve. Qu'ĂȘtes-vous donc au juste ? "Si elle lâavait pu, ElĂ«nna aurait haussĂ© un sourcil face Ă lâintĂ©rĂȘt que lui montrait la bĂȘte. Pourtant, elle Ă©tait dans le mĂȘme cas. Se ressaisissant lĂ©gĂšrement, la fauve noire sâassit sur son postĂ©rieur, se donnant quelques coups de langue sur le poitrail pour lustrer et aplatir sa fourrure qui avait Ă©tĂ© aussi apeurĂ©e quâelle Ă lâidĂ©e de finir casse-croĂ»te pour gros serpent. Un serpent ? Pas exactement. La demoiselle ne savait mĂȘme pas si lâon pouvait qualifier cette race de reptile, il faudrait quâelle lui pose la question. En effet, maintenant quâelle remettait de lâordre dans ses pensĂ©es, les souvenirs lui revinrent en mĂ©moire. Un dragon, voilĂ qui il Ă©tait. La belle avait pu lire des tonnes de choses sur eux sans vraiment que tout soit dĂ©voilĂ©. Ils Ă©taient un mystĂšre vivant bien que certains Ă©crits racontaient quâils nâĂ©taient plus de ce monde. Pourtant, il nây avait aucun doute, la silrĂŻndienne ne pouvait pas imaginer ce quâelle avait devant elle, mĂȘme son esprit imagĂ© ne pouvait pas faire de telles dragon⊠Rien que ça. Une certaine joie brillait dans le regard de la panthĂšre face Ă cette dĂ©couverte qui resterait Ă jamais marquĂ© dans son esprit. Enfin, celui-ci lui avait posĂ© une question. Cependant, avant de lui rĂ©pondre, elle voulait essayer quelque chose. Les diffĂ©rentes capacitĂ©s de son don sâĂ©taient toujours avĂ©rĂ©es marcher sur les humains, les elfes et les silrĂŻndiens quâelle avait pu croiser. La question Ă©tant de savoir si le dragon, lui, pourrait-il percevoir ce quâessayait de lui faire comprendre le fauve. ElĂ«nna nâessaya pas de ressentir les Ă©motions du grand reptile, mais elle voulait faire fonctionner lâautre cĂŽtĂ© de son don, celui qui lui permettait dâancrer des images dans lâesprit de son interlocuteur. Plongeant son regard dans celui de la bĂȘte Ă Ă©cailles, la silrĂŻndienne se concentra rapidement, nâayant toujours pas rĂ©pondu au dragon. Peu Ă peu, les images glissĂšrent dans son esprit, caressant peut-ĂȘtre celui de son nouveau compagnon de la journĂ©e. La belle montrait son ancien clan de silrĂŻndiens et les diffĂ©rentes personnes se transformant en un animal, expliquant bien au reptile quâelle nâĂ©tait pas la seule. Quelques secondes passĂšrent et elle ne sut pas si cela avait marchĂ© ou non. Le dialogue serait tout-de-mĂȘme difficile Ă Ă©tablir comme cela, lâimage de ses affaires sâinsinua dans ses pensĂ©es, essayant de faire comprendre quâelle allait revenir. Bondissant vers ses affaires, Elen ne jeta mĂȘme pas un regard en arriĂšre. Quelle chance. Elle nâen revenait pas. Elle pensait devoir parcourir le monde entier pour voir de telles choses et voilĂ que sur le continent elfique-mĂȘme, elle avait croisĂ© la route dâun dragon. Etait-ce un hasard ? Une coĂŻncidence ? Ou bien le destin ? Dans tous les cas, la belle y voyait lĂ une chance incroyable, une occasion Ă ne pas louper. Rejoignant ses habits maintenant secs, la jeune femme abandonna sa forme animale en deux secondes pour se vĂȘtir de nouveau. Un air bĂ©at se dessina sur son visage lorsquâelle mit ses vĂȘtements chauffĂ©s par les rayons du soleil, lâodeur de celui-ci les ayant parfumĂ©s dâune odeur du mois de Noma. Une fois toutes ses affaires sur son dos, la jeune femme repartit en sens inverse, trottinant vers le dragon. Cette fois-ci, ce fut de ses yeux quâelle admira la beautĂ© de ce dernier. Quelques rayons de soleil venaient sâĂ©chouer sur ses Ă©cailles, les faisant miroiter et briller. Seulement un ou deux mĂštres sĂ©paraient maintenant les deux individus. Un sourire se dessina sur le visage de la belle." Je suis rassurĂ©e de savoir que vous ne comptez pas me croquer sans me demander mon avis auparavant. "Elle Ă©mit un petit rire, amusĂ©e et maintenant ravie dâavoir fait cette rencontre, la peur ayant complĂštement quittĂ© son corps." Je me prĂ©nomme ElĂ«nna GlaĂ«wen. Pour rĂ©pondre Ă votre question, Sir Dragon, je ne suis ni humaine, ni animale. Je suis un peu des deux, tout simplement. Les autres races appellent la nĂŽtre la race silrĂŻndienne, nous sommes des silrĂŻndiens. Cela fait maintenant quelques annĂ©es que nous nous sommes dĂ©voilĂ©s au monde. Et moi, Ă qui ai-je lâhonneur ? "La brune nâavait pas eu peur dâexpliquer sa nature Ă©tant donnĂ© que la plupart des races connaissaient maintenant lâexistence de la leur. A priori, le dragon nâavait pas suivi les actualitĂ©s de leur monde. Le visage levĂ© vers la tĂȘte de ce dernier, Elen nâavait pas peur de se faire mal au cou, trop occupĂ©e Ă le dĂ©tailler la moindre chose qui pourrait lui permettre dâen apprendre plus sur le colosse. Elle voulait tout savoir et sa curiositĂ© maladive reprit rapidement le dessus." DĂźtes-moi⊠Certains livres racontent que ceux de votre espĂšce ont tous Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©s. Ce qui est un mensonge bien entendu vu que vous vous tenez devant moi. Comment cela se fait-il donc ?Laozeto > " Diane fait de l'excellent RP... " Bisous âȘâ« Messages 233Date d'inscription 25/07/2013Age 31Vos personnages Asmaroth, JĂ«bryel Svorda, Isilthorn Brancemar, AntarĂšsHumeur Ardente C'est avec un certain soulagement qu'Asmaroth vit le fauve se calmer. Rien ne l'aurait plus chagrinĂ© que de devoir user de sa magie draconique pour instiller une peur profonde Ă l'animal afin d'obtenir pour obtenir son attention si jamais l'hystĂ©rie l'avait gagnĂ©. Quoiqu'il en soit, le fĂ©lin se tut de lui-mĂȘme et alla mĂȘme jusqu'Ă commencer ce qui semblait ĂȘtre une sĂ©ance de toilettage. Le dragon en resta songeur en constatant Ă quelle vitesse le fauve l'avait semble-t-il considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre amical. Asmaroth ne l'en tint pas pour autant rigueur et se contenta d'attendre patiemment la rĂ©ponse Ă sa dragon n'eut pas Ă a languir trĂšs longtemps avant de redevenir le centre d'attention du fĂ©lin. Celui-ci plongea son regard d'or dans les yeux d'Asmaroth et le dragon ressenti presque aussitĂŽt le tourbillon de sentiments qui vibrait derriĂšre ces pupilles fendues. La peur n'y avait pas sa place, bien au contraire. Le dragon aurait jurĂ© y percevoir un vif enthousiasme qui lui arracha un sourire."Allons bon. On dirait que je suis encore tombĂ© sur quelqu'un qui parvient Ă perdre toute mĂ©fiance dĂšs lors que je montre patte blanche..." soutint le regard du fauve de son regard grenat, bien qu'il commença Ă se sentir un certain malaise Ă lire les Ă©motions de la crĂ©ature sans que celle-ci ne se doute de rien. Il y avait fort Ă parier qu'elle n'Ă©tait pas familiĂšre de l'Ă©trange instinct que les dragons possĂšde lorsque l'on croise leur regard. NĂ©anmoins, son malaise ne s'Ă©ternisa vraiment comprendre comment cela Ă©tait possible, Asmaroth eut en effet la surprise de voir des images se former dans sa conscience sans qu'il les ai mĂȘme pensĂ©. PassĂ© le choc des premiers instants, le dragon comprit qu'il ne pouvait s'agir que d'un Ă©trange don que possĂ©dait vraisemblablement le fauve et qui lui permettait de s'exprimer sans la parole. Conscient que son esprit luttait pour se fermer Ă cette intrusion, Asmaroth ferma ses yeux et commença lui aussi Ă se concentrer, faisant le vide dans sa tĂȘte afin de se focaliser sur ce que voulait lui montrer la premiĂšres images qu'il identifia reprĂ©sentait une sorte de campement humain bordĂ© de toute par par une immense forĂȘt. Asmaroth n'eut aucun mal Ă situer cette emplacement sur Enelis, la luxuriante vĂ©gĂ©tation qu'il y voyait servait aisĂ©ment de signature. La suite fut cependant plus intĂ©ressante quand elle lui montra diverses personnes tant des enfants, que des adultes et des vieillards des deux sexes qui se changeaient en bĂȘtes sauvages. Toutes les transformations auxquelles il assistait Ă©tait spectaculaire, l'une des plus impressionnantes Ă©tant sĂ»rement celle d'un homme qui cĂ©da sa place Ă un ours immense. Asmaroth se mit Ă Ă©prouver une curieuse fascination pour ces ĂȘtres capables de changer d'apparence. MalgrĂ© ses longues annĂ©es de vie, le dragon n'avait jamais entendu parler de tels ĂȘtres. Certes, il ne lui Ă©tait pas d'aller en ville pour glaner des informations et il arrivait souvent qu'il ne soit pas au fait des derniers ragots du Naldor. C'est souvent ce fait qui le poussait de temps Ă autre Ă croiser la route de vagabonds errants sur les sentiers abandonnĂ©s et de discuter avec eux des derniers sujets en vogue avant de les abandonnĂ© Ă l' dans ses propres pensĂ©es, Asmaroth ne se rendit compte que les images avaient cessĂ© de se former dans son esprit que lorsqu'une nouvelle image s'y forma. Le dragon reconnut aussitĂŽt l'endroit. Il s'agissait de l'endroit oĂč le fauve avait laissĂ© ses affaires humaines. Ayant une vague idĂ©e de ce que le fauve tentait de lui expliquer, Asmaroth ne fut pas surpris de le voir bondir en direction de ses n'attendit pas longtemps avant de voir le fauve reprendre des traits humains. Le dragon, Ă©tait stupĂ©fait de voir que des ĂȘtre dotĂ©s d'une nature duelle homme-animal pouvaient exister. Il avait bien sĂ»r entendu parler des lycanthropes, ces humains condamnĂ©s Ă errer sous la forme de loup assoiffĂ©s de sang lors des pleines lunes. Mais ce que lui avait montrĂ© la panthĂšre ne ressemblait en rien Ă cela. D'une part, ces gens ne se changeaient pas tous en loup et d'autre part, ils semblaient pouvoir se transformer Ă volontĂ©. C'est donc avec une impatience savamment dissimulĂ©e qu'Asmaroth attendit le retour de l'Ă©trange crĂ©ature et des rĂ©ponses qu'elle pouvait lui apporter."Je suis rassurĂ©e de savoir que vous ne comptez pas me croquer sans me demander mon avis auparavant." dit-elle Ă son retour et laissant Ă©chapper un rire enjouĂ©. "Je me prĂ©nomme ElĂ«nna GlaĂ«wen. Pour rĂ©pondre Ă votre question, Sir Dragon, je ne suis ni humaine, ni animale. Je suis un peu des deux, tout simplement. Les autres races appellent la nĂŽtre la race silrĂŻndienne, nous sommes des silrĂŻndiens. Cela fait maintenant quelques annĂ©es que nous nous sommes dĂ©voilĂ©s au monde. Et moi, Ă qui ai-je lâhonneur ?"Asmaroth s'apprĂȘtait Ă rĂ©pondre Ă la jeune femme mais celle-ci ne semblait dĂ©cidĂ©ment pas Ă court de salive car elle repris sans mĂȘme attendre une quelconque rĂ©ponse de la part du dragon."DĂźtes-moi⊠Certains livres racontent que ceux de votre espĂšce ont tous Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©s. Ce qui est un mensonge bien entendu vu que vous vous tenez devant moi. Comment cela se fait-il donc ?"Profitant d'un arrĂȘt dans le flot de parole de la jeune ElĂ«nna, Asmaroth s'empressa de rĂ©pondre Ă ses questions avant d'ĂȘtre assailli par encore plus d'interrogation."Tout d'abord, je suis enchantĂ© de vous connaĂźtre, demoiselle ElĂ«nna. Pour rĂ©pondre Ă votre premiĂšre question, sachez que je ne donne pas mon nom vĂ©ritable au premier venu. Je suis plus connu sous le sobriquet que mon donnĂ© les elfes, il y a de cela plusieurs siĂšcles Ă prĂ©sent. Laris Nalir, l'Ombre Flamboyante. Tel est ce surnom." murmura Asmaroth. "Quant Ă la supposĂ©e extinction de ma race, vous avez effectivemment vu juste en dĂ©crĂ©tant qu'il s'agissait-lĂ d'un mensonge."Le dragon ferma les yeux, se remĂ©morant les enseignements de son pĂšre concernant le passĂ© de son espĂšce. Lentement sa voix, s'Ă©leva de nouveau."NĂ©anmoins, elle se trouve rĂ©ellement au bord de l'extinction. Cela est principalement dĂ» Ă la grande guerre qui nous Ă conduit Ă perdre l'Orath et par la suite Ă la chasse que nous a livrĂ© les autres races du Naldor. Bons nombres d'ĂȘtres sur ces terres ne voient les dragons que comme d'Ă©normes rĂ©serves d'artefacts magiques, d'autres ne pensent qu'Ă accrocher nos tĂȘtes dans leur maison, comme de vulgaires de chasse. Vous saurez sĂ»rement Ă©tonnĂ© d'apprendre que mĂȘmes les elfes participĂšrent Ă ces chasses..."Asmaroth se tut, hĂ©sitant Ă poursuivre sa tirade avant de finalement craquer."Mais la vĂ©ritable raison, que les dragons prĂ©fĂ©reraient oublier, est le nombre de naissance si faible de nouveaux dragons. Le Naldor semble avoir choisit de nous rejeter,c'est pourquoi vous m'avez trouvĂ© tapis dans les ombres. Ainsi, je me prĂ©serve des mauvaises rencontres, car il n'y a que de cette façon que je pourrait faire de vieux os ici-bas et que je pourrait par la mĂȘme, tenter de redorer l'avenir de ma race."Asmaroth cessa enfin de parler et posa ses iris grenat sur la jeune fille. Il avait sĂ»rement donnĂ© matiĂšre Ă rĂ©flexion Ă la jeune femme mais il s'interdit cependant de croiser le regard de celle-ci afin de ressentir ses Ă©motions. Pour autant, le dragon ne pouvait s'empĂȘcher de se demander comment la jeune silrĂŻndienne allait rĂ©agir Ă ses rĂ©ponses..."Aussi loin que se porte mes souvenirs, jamais je n'ai vue les hommes en paix. Je suis persuadĂ© que ce n'est pas dans leur nature... Et c'est justement pourquoi ils devraient s'Ă©vertuer Ă la prĂ©server." - AsmarothVictorHugo est l'auteur de la citation sur la vie "Le bonheur est parfois cachĂ© dans l'inconnu.". Victor Hugo est Ă©galement l'auteur des citations : On passe une moitiĂ© de sa vie Ă attendre Soophie& Cam0uu _______________ Une rencontre NaĂŻve, Lors d'un soirĂ©e inoubliable . DĂ©couverte d'une fille exceptionnelle qui change ma vie de jours en jours . Des dĂ©lires infinis, des soirĂ©es uniques, des Soldes & des aprĂšs-midi magnifiques . Cette fille Ă rĂ©volutionner mon cœur. Elle me ressemble plus que n'importe qui, jamais je n'aurais pu croire m'entendre aussi bien avec Elle . Tout simplement GĂ©niale & Exceptionnelle . Un Avenir assurĂ© toutes les deux . On a pas fini de laisser nos traces. On ira loin Shoupie . Je te le promet .xxxJe t'aime . Posted on Saturday, 04 October 2008 at 1107 PMEdited on Saturday, 24 October 2009 at 1203 PM . 677 768 18 610 772 252 318 341