On n'avait pas assisté à un tel retournement de situation depuis... l'essor du diesel dans les années 90 et 2000 ! Le moteur diesel, coqueluche des acheteurs pendant près de 20 ans, est en train au contraire de devenir celui qu'il faut à tout prix éviter. Représentant plus de 72 % des ventes de voitures neuves en 2012, il est l'année dernière, en 2018, passé sous les 40 % du marché, et les observateurs les plus pessimistes lui prédisent moins d'un quart des ventes dans 2 ans. Que s'est-il donc passé ? Tout à commencé avec le dieselgate Volkswagen. Depuis, c'est simple, les scandales de triche et sanitaires ont terni sa réputation. Il est aujourd'hui considéré comme polluant, source de maladies respiratoires, à cause de ses rejets de Nox oxydes d'azote élevés. Côté ventes en neuf, son sort semble donc scellé. Mais en occasion, un achat peut rester intéressant. Car avec son image de marque en berne, le diesel devient, semble-t-il, plus abordable en seconde main, lui qui des dizaines d'années durant, a gardé des cotes supérieures aux modèles essence. Du coup, de bonnes affaires sont à faire. Pollution et prix, il n'y a pas que cela qui peut faire pencher ou pas la balance en sa faveur. Nous avons donc cherché à peser le pour et le contre. Et selon ce qui pèse le plus lourd à votre niveau, vous pourrez ainsi décider si oui ou non, un achat de diesel en occasion est pertinent dans votre cas. La pollution, un argument pour ou contre ? Bien sûr, on peut en débattre. Oui, ses rejets de Nox responsables de maladies respiratoires sont plus élevés que ceux des moteurs essence. Les diesels respectant les dernières normes Euro6 d Temp, qui ont limité drastiquement les émissions, ne sont pas spécialement les monstres de pollution que l'on décrit, mais les rejets restent plus importants. Les systèmes de dépollution coûteux pièges à Nox, filtres SCR c'est-à-dire la réduction catalytique sélective sont efficaces, mais il persiste un doute sur les émissions réelles en circulation. Doute levé avec les nouveaux cycles d'homologation qui comprennent un cycle "RDE" c'est à dire en conditions réelles. Mais les diesels d'occasion, eux, rejettent sans doute des Nox à qui mieux mieux... Par contre le diesel reste, de par sa sobriété toujours reconnue, le champion des basses émissions de CO2 qui rappelons-le, n'est pas un polluant, mais un gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, mais dont on parle comme d'un polluant. Ses émissions de particules, obligatoirement filtrées depuis 2011, ne sont pas supérieures aux derniers moteurs essence à injection directe, qui se voient également obligés d'opter pour le filtre pour respecter les dernières normes, et qui arrivent aussi aujourd'hui sur le marché de l'occasion... Du coup, comment donner l'avantage à l'un ou à l'autre ? Aucun des deux n'est au final capable de rejeter un air pur. Mais il semble que le diesel, même si les choses sont toujours plus compliquées qu'elles n'y paraissent, soit plus "polluant" au sens strict du terme, et plus nocif pour les voix respiratoires, que l'essence. Verdict un argument CONTRE Le prix, un argument pour ou contre ? On a répété pendant 20 ans que les diesels gardaient une cote d'enfer et qu'ils perdaient moins de valeur que leurs homologues essence. Cela justifiait d'ailleurs en partie leur surcoût. On se disait qu'on en récupérerait une grande partie à la revente. Et pour les acheteurs en occasion, il était difficile de faire de bonnes affaires. Mais cette époque-là est révolue. Depuis quelque temps déjà, les prix des diesels d'occasion chutent, face à une pénurie d'acheteurs, qui se tournent vers les modèles essence. Les modèles s'éternisent dans les colonnes de petites annonces. La concurrence est rude entre vendeurs, qui se retrouvent plus nombreux face à moins d'acquéreurs potentiels. Il faut brader. Du coup, pour les acheteurs de diesel, c'est tout bénéfice. Les diesels anciens, potentiellement touchés par des restrictions de circulation, deviennent très accessibles, tandis que même les plus récents sont touchés de plein fouet par l'aspect psychologique des choses. On répète au public que le diesel, c'est le mal, et qu'il risque d'être banni des centres-villes. Il est donc boudé. Nous avons tenté de voir dans quelles proportions ce phénomène est bien réel. Nous avons calculé, pour 10 modèles, toutes marques confondues, la décote pour certaines années 4 ans, 2 ans ou 1 an pour les plus récentes, en se basant sur des modèles comparables essence et diesel. Et les résultats sont impressionnants. La décote est systématiquement plus brutale pour le modèle diesel, et parfois dans des proportions énormes. Par exemple, une Renault Clio 4 dCi 90 de 4 ans décote en moyenne de 50 %. C'est 43 % seulement pour le modèle TCe 90. Plus impressionnant encore, la toute dernière Citroën C3 décote en 1 an de 33 % pour un BlueHDI 75, et seulement 23 % pour un essence Puretech 82. Pire encore pour une Volkswagen Golf de 2 ans. C'est - 44 % pour le diesel, et - 32 % pour l'essence seulement. De notre panel, seules la Peugeot 208 et la Ford Fiesta d'ancienne génération ont montré une décote comparable entre les deux types de motorisation. Au final, vous l'aurez compris, il y a aujourd'hui d'excellentes affaires à réaliser sur les modèles diesel. Verdict un argument POUR La consommation, un argument pour ou contre ? Les blocs essence modernes ont fait beaucoup de progrès. Du moins au niveau des consommations officielles. Cependant, à puissance équivalente, les moteurs diesels restent les champions de la consommation. Selon les moteurs et les gammes, la différence se situe entre 1 litre et 1,8 litres en faveur du gazole. Et dans la vraie vie, les différences se creusent encore. Si l'écart est de 1 litre officiellement, il n'est pas rare qu'en réalité il monte à 2. Et plus encore si vous effectuez beaucoup de trajet en ville, où les essence surconsomment bien plus que les mazouts ! Si l'on prend en compte le prix moyen des carburants aujourd'hui, un kilométrage moyen de 15 000 km, et une consommation en essence supérieure de 1,5 litre par rapport au diesel 5 litres contre 6,5 litres, cela donne une économie de carburant de 332 euros par an avec le moteur diesel. Bien sûr, plus on parcourt de kilomètres, plus le gain en faveur du gazole est important, et inversement. Attention, malgré l'abandon de la mesure pour 2019, il se peut que le gouvernement remette en route le rééquilibrage des taxes sur les carburants. Le prix du gazole pourrait alors passer bien au-dessus de celui de l'essence. La moindre consommation donne encore de la marge au diesel, mais elle pourrait se réduire à peau de chagrin. Les calculs seraient, et sont de toute façon à refaire au moment de l'achat. Verdict un argument POUR en tout cas pour le moment... Les tarifs d'assurance, un argument pour ou contre ? Les assureurs, pour déterminer les primes d'assurances, se basent avant tout sur le "risque" de leur client. Lieu d'habitation, mode de parking, âge, sinistralité passée, puissance. Mais ils se basent aussi sur la valeur du véhicule, qui détermine le remboursement en cas de vol par exemple... Ainsi, les voitures diesel devraient être théoriquement plus chères à assurer, car à puissance et finition équivalente, les modèles diesels sont plus chers en neuf. Sur le terrain, la réalité est plus contrastée. Nous avons établi des devis pour une dizaine de modèles parmi les meilleures ventes du marché. Pour un profil d'assuré bien sûr identique, et en choisissant des versions équivalentes. Concrètement, des différences de tarif existent bel et bien, en faveur de l'essence. Mais elles tiennent de l'anecdotique. Les écarts tiennent dans un mouchoir de poche entre 6 et 10 euros par an. soit environ 1 % d'écart. Et c'est une moyenne, car par exemple, le Peugeot 3008 BlueHDI 130 est 6 € moins cher que son homologue essence Puretech 130. Verdict ni POUR ni CONTRE Les coûts d'entretien, un argument pour ou contre ? Dans l'inconscient collectif, un véhicule diesel est plus cher à entretenir qu'un essence. Mais en réalité, c'est beaucoup plus nuancé. Depuis quelques années, les moteurs essence ont gagné en technicité, et leur entretien se révèle au final aussi onéreux. Les différentes études publiées depuis quelques années sont toutes d'accord. En moyenne, les coûts annuels sont peu ou prou équivalents. Un tout petit peu moins cher en essence, mais de l'ordre, comme pour l'assurance, de la dizaine d'euros. Sorti de la moyenne, il faut en réalité regarder modèle par modèle. Ce sera donc à vous, en envisageant un achat, de vous renseigner auprès des concessions ou des forums pour déterminer ce qu'il en est pour un modèle précis. Verdict ni POUR ni CONTRE Le prix des pièces, un argument pour ou contre ? Ici, un consensus se dégage assez vite. Les pièces détachées pour les diesels sont plus chères que pour les essences. Les premiers sont en moyenne plus lourds, plus coupleux que les seconds. Leurs pressions d'injection n'ont rien à voir très haute pression pour les diesels. La conséquence, c'est qu'en moyenne les systèmes de freinage sont majorés, les embrayages plus costauds, les injecteurs ou rampes communes d'injection bien plus sophistiqués. Et donc plus chers. On revient par contre petit à petit à égalité concernant les turbos, la plupart des blocs essence depuis quelques années maintenant en étant aussi dotés. Les diesels sont aussi dépollués depuis longtemps, et l'entretien ou le remplacement des vannes EGR recyclage des gaz d'échappement et FAP filtres à particules sont particulièrement coûteux. Cela arrive sur les tout derniers moteurs essence, mais en occasion, on n'en parle pas encore... Au final, le prix du panier de pièces est sensiblement plus élevé en diesel, de l'ordre, suivant les modèles, de 20 à 40 %. Ce n'est absolument pas négligeable. Car si les coûts en entretien courant sont, nous l'avons vu, proches, la moindre réparation ou remplacement de grosse pièce d'usure sera plus douloureux en diesel. Verdict un argument CONTRE Les restrictions de circulation, un argument pour ou contre ? Ici le diesel est clairement défavorisé. Mais pas mort pour autant ! Il existe aujourd'hui en France 6 zones de circulation restreinte ZCR, dans lesquelles les restrictions sont permanentes et l'apposition d'une vignette Crit'air obligatoire. Il s'agit de Paris, Lyon y compris Villeurbanne, Lille et sa métropole, Grenoble et sa métropole, Strasbourg et sa métropole. Il existe aussi des zones de protection de l'air ZPA dans lesquelles les restrictions de circulation sont activées en cas de pic de pollution uniquement. Et certaines ZCR activent des conditions plus sévères lors de ces pics. Les véhicules sont de leur côté classés en 6 catégories en fait 7 avec celle qui ne peuvent obtenir de vignette. Les véhicules essence ou diesel d'avant le 1er janvier 1997 sont dans ce cas. Les diesels respectant la norme Euro 2 entre le 1er janvier 97 et le 31 décembre 2000 ont une vignette Crit'air 5. Les diesels respectant la norme Euro 3 entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005 ont une vignette Crit'air 4. Les essence respectant Euro 2 et 3 entre le 1er janvier 97 et le 31 décembre 2005 et les diesels respectant Euro 4 entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 ont une vignette Crit'air 3. Les essence Euro 4 entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 et les diesels Euro 5 et 6 à partir du 1er janvier 2011 ont une vignette Crit'air 2. Les essence Euro 5 et 6 à partir du 1er janvier 2011 ont une vignette Crit'air 1, tout comme les véhicules GNV et hybrides rechargeables. Enfin les voitures électriques ont une vignette verte sans numéro. On le voit rapidement, les diesels sont donc assez largement défavorisés par ces vignettes. Ceux respectant les mêmes normes de pollution que les essence récupérant une vignette moins intéressante. À Paris, en juillet 2019, les vignettes Crit'air 4 deviendront interdites en semaine de 8h à 20h. Cela met de côté tous les diesels de plus de 13 ans. Et ceux sans vignette ou en Crit'air 5 seront interdits dans l'enceinte du grand Paris c'est-à-dire à l'intérieur de l'A86. Cela dit, tout le monde n'habite pas Paris ou les grandes villes. C'est un fait. Et pour ceux qui circulent majoritairement en province et/ou ne circulent dans les grandes villes que le week-end, ce système de ZCR n'a que peu d'importance dans les faits. Il n'en est pas de même cependant dans les esprits. Et la perspective de la multiplication de ces ZCR et d'une sévérité accrue des restrictions de circulation, touchant plus les diesels que les essence, donne un désavantage certains aux premiers par rapport aux seconds. Verdict un argument CONTRE La revente, un argument pour ou contre ? Pour les mêmes raisons que la perspective d'une sévérisation des restrictions de circulation pour les diesels donne peu envie d'en acheter, en revendre un va s'avérer de plus en plus compliqué. Le marché du neuf est aujourd'hui clairement orienté essence. La part de marché du diesel, au plus haut en 2012/2013, est repassée sous les 50 % depuis 2 ans 47 % en 2017, moins de 40 % en 2018. Et c'est une évidence, le marché de l'occasion va lui aussi suivre cette tendance. Du coup, sur un marché ou 70 % de l'offre est diesel, mais avec une demande globalement à 40 %, ça va coincer. Les décotes actuelles le prouvent pour vendre un diesel aujourd'hui, il faut le brader. C'est particulièrement vrai en Ile-de-France. Du coup, les vendeurs perdent de l'argent, et les délais pour vendre un diesel s'allongent. Du coup c'est un paradoxe qui ressemble à une évidence. On aura acheté son diesel peu cher, en faisant une bonne affaire. Mais à l'autre bout de la période de propriété, c'est un inconvénient de se retrouver vendeur d'un diesel. Et cela le sera de plus en plus, sauf retournement de tendance surprise. Verdict un argument CONTRE La fiabilité, un argument pour ou contre ? Comme pour la décote, qui a longtemps été en faveur du diesel, on a tendance à penser que le diesel est plus fiable que l'essence. Il faut en effet du temps pour contrer les idées reçues. Car en effet, cela fait longtemps que les diesels ne sont plus indestructibles. Depuis la fin des années 90, l'apparition des turbos, des injections directes, des rampes communes, des systèmes de dépollution vanne EGR, débitmètre, puis filtres à particules a fait dégringoler la fiabilité. À tel point que les moteurs essence sont devenus bien plus fiables, surtout dans les années 2000 et début 2010. Aujourd'hui, à nouveau, les choses se rééquilibrent, car les essence ont aussi subi des transformations, des modernisations, ou des choix techniques nouveaux. Les injections directes, turbos, systèmes de dépollution ont aussi fait leur apparition. Et le downsizing réduction des cylindrées n'a pas fait que du bien. Sans parler de soucis ponctuels chez certains constructeurs avec les chaînes de distribution, les boîtes de vitesses, etc. En tout état de cause, on ne peut plus dire que la fiabilité est en faveur du diesel. Surtout sur le marché de l'occasion, où l'on achète des véhicules qui ont quelques années et en majorité des plus de 5 ans, le risque de panne est au contraire plus important. Verdict un argument CONTRE LE BILAN L'argument POUR OU CONTRE Pollution Contre Prix Pour Consommation Pour Tarifs d'assurance Ni pour ni contre Coût d'entretien Ni pour ni contre Prix des pièces Contre Restrictions de circulation Contre Revente Contre Fiabilité Contre De façon purement comptable, le diesel reçoit 4 mentions POUR et 7 mentions CONTRE. Il réunit donc plus d'arguments en sa dévafeur qu'en sa faveur. Mais c'est sans pondérer chacun d'entre eux. Si pour vous la revente et la fiabilité sont très importants, cela ne fera que conforter ce résultat. Si au contraire c'est le prix à l'achat et la consommation qui vous importent le plus, cela fait basculer le diesel du côté des fréquentables pour vous. Si vous êtes ou allez être soumis à des restrictions de circulation, la question ne se pose même plus. Mais de façon la plus objective possible, sans donner plus de poids à un argument ou à un autre, le diesel est plutôt à déconseiller en occasion aujourd'hui.
Àpartir de combien de kms journaliers faut-il privilegier un diesel à une essen. Résolu. Essence Diesel. Utilisateur anonyme - 16 févr. 2010 à 16:40. Utilisateur anonyme - 31 mars 2010 à 16:18. je voudrais changer ma voiture ( une 405 style td de 93 ) pour une voiture plus récente . je parcours tous les jours 65 kms . j'hésite entre
Mis à jour le 2 juillet 2021 Temps de lecture 6 minutes C’est toujours le même casse tête quand il s’agit d’acheter une voiture faut-il prendre un véhicule essence ou diesel ? Voici quelques pistes pour vous guider dans votre choix. A l’achat, quelle motorisation choisir essence ou diesel ? Même si l’écart a tendance à diminuer, le diesel est toujours plus cher à l’achat à modèle équivalent environ sur un modèle d’entrée de gamme. Et le constat est le même sur le neuf et l’occasion. Donc, tout dépend de l'élasticité de votre budget... Aujourd’hui, le débat essence-diesel s’élargit bien sûr à un troisième et quatrième choix l’électrique et l’hybride, moins polluants. Les constructeurs proposent une offre de plus en plus large mais les prix à l’achat sont encore élevés. Sauf que les aides de l’Etat donnent un sacré coup de pouce, et entre le bonus écologique jusqu’à actuellement et la prime à la conversion vous pouvez être tenté de sauter le pas... Les frais d'entretien de la voiture Côté entretien, les moteurs essence sont moins résistants. Ils nécessitent donc des révisions ou des réparations plus fréquentes mais plutôt moins couteuses que pour des moteurs diesel. Généralement, l’entretien d’un véhicule diesel entraîne un surcoût, notamment dû à des pièces mécaniques plus fragiles donc plus chères. Mais le moteur diesel qui tourne plus lentement, assure un meilleur rendement qu'un moteur essence et a une plus longue durée de vie. Egalité essence / diesel pour l’entretien donc, sachant que les différences tarifaires varient aussi selon les marques et les modèles. Et qu'en est-il pour les véhicules hybrides ou électriques? Côté hybride, la mécanique complexe alliant 2 moteurs peut occasionner plus d’entretien à long terme mais globalement, l’entretien est le même que pour un véhicule thermique. Pour la voiture électrique, l'entretien est beaucoup moins contraignant pas de vidange, pas de boite de vitesse, pas de courroie de distribution... et la durée de vie du moteur plus longue. Consommation et prix à la pompe, quel carburant choisir ? Essence vs diesel Les deux carburants gazole et essence sont issus du pétrole. Leur prix à la pompe a tendance à se réduire depuis quelques années. On constate en moyenne 0,10€ d’écart prix constatés fin novembre 2020 sur Cette différence entre carburants est essentiellement due à la TICPE, taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, plus élevée sur le super sans plomb que sur le gasoil. C’est sur le long terme que le diesel se distingue par sa consommation. Pour les gros rouleurs, un moteur qui fonctionne au gazole système mécanique consomme moins qu’un moteur essence. La différence se situe aux environs de 15 à 20 %. Hybrides et électriques Quant aux véhicules hybrides, tout dépend de l’usage qu’on en fait. Si vous sollicitez peu le moteur thermique, ils sont très intéressants sauf peut-être sur autoroute et en montagne à cause de leurs grosses batteries qui entrainent un surpoids. Mais évidemment, ce qui séduit surtout c’est la possibilité de rouler en ville sans une goutte d’essence ! Sans comparaison avec le coût du diesel et de l’essence, le prix de l’électricité est bien inférieur. Parcourir 100 km en véhicule électrique coûte environ 2€, soit 5 à 7 fois moins qu'avec une voiture thermique. A l’usage, quel véhicule vaut-il mieux acheter ? Ce sont surtout vos habitudes de conduite et l’utilisation à long terme de votre future voiture qui vont déterminer votre choix de motorisation. Pour des petits trajets, occasionnels et de préférence en ville pas d’hésitation, optez pour une citadine à moteur essence, un véhicule électrique ou un hybride rechargeable. Pour des déplacements longs, fréquents et plutôt sur route, le diesel reste plus économique. Sur route, le véhicule électrique a une autonomie encore limitée et les bornes de recharge sont toujours rares sur certains territoires. Mais si vous l’utilisez en ville sur des petits trajets, c’est un excellent choix. Les hybrides rechargeables rivalisent aujourd’hui avec les voitures thermiques et offrent une bonne autonomie. Il permet à la fois de rouler en électrique sur des petites distances et de rouler à l’essence sur de longues distances pendant ce temps, le moteur électrique se recharge... Sans se soucier de tomber en panne de batterie. A partir de quel kilométrage vaut-il mieux opter pour un diesel ? Au-delà de km/an, un diesel est plus rentable. De plus, en parcourant moins de km/an, vous risquez d’encrasser le système d’injection. Si vous êtes commercial, souvent sur l’autoroute, si vous vous rendez tous les week-end dans votre maison de campagne, la voiture diesel sera plus appropriée. Le surcoût du diesel peut donc être vite amorti si vous faites plusieurs milliers de kilomètres. Faites vos comptes entre la consommation et le prix du gazole, vous vous y retrouvez peut-être. A la revente, le moteur gazole est-il plus avantageux ? Oui clairement, l’avantage est aux moteurs diesel qui se revendent mieux car ils sont conçus pour résister à de fortes compressions. Ils sont donc plus robustes et ont une meilleure durée de vie. Leur cote est aussi plus élevée à la revente car la consommation est plus faible au kilomètre. Ils échappent aussi à l’écotaxe car ils rejettent moins d'émissions qu’une motorisation essence. Sur le marché de l’électrique d’occasion, la demande augmente car les tarifs sont plus abordables, d’autant que la prime de conversion vient se déduire du prix d’achat. Attention cependant la technologie évolue rapidement et le véhicule électrique risque d’être vite dépassé par l’hydrogène ou le graphite dans un futur proche. Quelle différence entre diesel et essence pour l’assurance auto ? Les pièces détachées et les réparations étant plus onéreuses sur les diesels, le coût de l’assurance auto peut être plus élevé. Par ailleurs, le risque de vol des véhicules diesel est plus important ce qui impacte le coût de l'assurance auto. En revanche, pour les voitures hybrides et électriques, certains assureurs proposent des avantages et des services supplémentaires, adaptés aux besoins spécifiques des automobilistes verts ». Vous changez de voiture ? Suivez nos conseils et choisissez la formule d’assurance auto et les services d’assistance qui vous facilitent la vie. Comparatif essence diesel d’un point de vue environnemental Sur ce point, les véhicules électriques sont les grands gagnants car ils n'émettent ni CO2, ni oxydes d'azote et sont particulièrement silencieux. Les automobilistes soucieux de l’environnement se dirigeront naturellement vers un véhicule électrique ou hybride émettant moins de CO2. Les constructeurs sont tenus de respecter des objectifs stricts en matière de valeur moyenne d’émissions de CO2. Les véhicules thermiques, essence et diesel, ont bénéficié d’importantes innovations technologiques ces dernières années. Mais même si la performance des moteurs a progressé et contribue à réduire les émissions de CO2 et les émissions de polluants, ils en rejettent encore... En termes de consommation et de pollution, il est assez difficile de départager essence et gasoil car leurs rejets depuis le pot d’échappement ne sont pas comparables. Quels sont les avantages et inconvénients de l'essence et du diesel ? Les moteurs à essence émettent moins d’oxydes d’azote NOx et moins de particules fines que le diesel mais plus de dioxyde de carbone CO2, gaz à effet de serre qui contribue au phénomène de changement climatique. Les nouveaux moteurs diesel, équipés d’un filtre à particules FAP, émettent aujourd’hui moins de gaz carbonique 20 % de CO2 en moins que les véhicules à essence, moins d’hydrocarbures imbrûlés et surtout moins de monoxyde de carbone que les moteurs à essence. Le diesel est donc moins nocif en termes d’effet de serre mais il émet plus des particules fines et plus d’oxydes d’azote, néfastes pour la santé. Malus automobile en 2021 Le système du bonus-malus écologique automobile vise à inciter les automobilistes à choisir un véhicule qui émet peu de CO2 et pénalise l’achat des modèles les plus polluants. Si le véhicule est polluant, vous devez payer une taxe lors de l'immatriculation le malus écologique. En 2021, le malus s’applique à partir d'un taux de CO2 supérieur à 133g/km à ce niveau, il est de 50€. Son montant est progressif suivant l'émission de CO2 par g/km et plafonné à ! A méditer... Si vous étiez tenté par un super 4x4, cette écotaxe peut vous faire changer d’avis. Jeter un coup d’œil sur le site Car Labelling de l’ADEME vous aidera peut-être à faire la différence. Il permet de consulter les consommations énergétiques, rejets de CO2, montant des bonus / malus par véhicule. Si vous optez pour un véhicule peu polluant électrique, hydrogène ou hybride rechargeable vous bénéficierez du bonus écologique et de la prime de conversion, sous certaines conditions. Même si le montant du bonus a baissé le 1er juillet 2021, le cumul des deux bonus + prime à la conversion peut encore permettre de bénéficier jusqu’à d’aide ! Et pour un jeune conducteur essence ou diesel ? Pour un jeune conducteur avec un budget parfois restreint, mieux vaut s’orienter vers un véhicule essence le prix à l’achat est bien sûr plus abordable, les frais d’entretien aussi. Par ailleurs, le tarif d’assurance auto pour un véhicule d’occasion sera également moins cher car vous pourrez vous limiter à l’assurance minimum, c’est-à-dire l’assurance au tiers. Regardez aussi du côté des véhicules électriques d’occasion si vous habitez une ville ou sa banlieue peu d’entretien, pas de carburant, une assurance intéressante et zéro pollution... Cela peut être un choix judicieux. Focus sur les ventes de voitures en France En 2019, plus de voitures neuves de particuliers ont été vendues avec la répartition mix énergies suivante essence 58% diesel 34% hybrides 5,7% électriques 1,9% Source CCFA Comité des Constructeurs Français d’Automobiles Assurance auto découvrez nos conseils pratiques Cette offre peut également vous intéresser Assurance auto Un large choix de formules d'assurance et de services innovants pour votre voiture. Trouvez une agence près de chez vousAcelà il faut rajouter consommation et pollution liées à la fabrication, l'entretien et la fin de vie du produit. Et là chaque techno a ses bons et mauvais cotés. Notamment du pétrole encore pour huiler et entretenir un moteur essence et du cuivre et des terres rares à extraire dans des mines surdimensionnées pour les voitures électriques. Le Diesel est-il plus économique que l'essence ? L'intérêt d'un moteur Diesel réside avant tout dans sa moindre consommation à puissance égale, conjuguée au moins en France en raison de taxes moins élevées au prix inférieur du gazole à la pompe. C'est pour cela que le Diesel représentait encore près de deux tiers des ventes de voitures neuves en 2014. En contrepartie, il coûte plus cher à l'achat, à entretenir en raison d'une mécanique plus complexe, soumise à de plus fortes contraintes et davantage susceptible de s'encrasser et à assurer les primes tiennent compte des facteurs précédents. Ces surcoûts ôtent en pratique tout intérêt économique au Diesel pour les petites distances. Le seuil d'amortissement d'une voiture Diesel par rapport à son équivalent essence peut être estimé à environ 20 000 kilomètres par an, un kilométrage que 71% des voitures Diesel n'atteignaient pas en 2012, selon une étude de l'association UFC Que surcroît, le prix du gazole, une exception française, est appelé, à long terme, à converger progressivement vers celui de l'essence comme en 2014 avec une augmentation de la TICPE. La différence de consommation en sa faveur fait cependant toujours du Diesel un choix incontournable pour les gros rouleurs. Le Diesel est-il plus dangereux pour la santé que l'essence? Autrefois salué pour ses faibles émissions de gaz à effet de serre CO2 qui ont conduit l'Etat à le subventionner à coups de bonus écologiques à la fin des années 2000, le Diesel est aujourd'hui pointé du doigt pour ses émissions de particules cancérigènes. Un peu tard, alors que le bonus et la prime à la casse ont massivement favorisé la vente de modèles Diesel sans filtre à particule, obligatoire seulement depuis la norme Euro 5 2011. La dangerosité des anciens Diesel est reconnue. En revanche, un Diesel Euro 6 depuis septembre 2014, dans des conditions optimales d'utilisation, est théoriquement moins polluant qu'un moteur essence il possède un avantage en ce qui concerne les émissions de CO2, tandis que ses systèmes de dépollution évolués lui permettent de contrôler ses émissions de particules et d'oxydes d'azote NOx. En pratique, le filtre à particules requiert un usage adéquat du véhicule pour ne pas s'encrasser trajets routiers et un entretien rigoureux pour rester efficace... et fiable. Par ailleurs, les particules les plus fines, qui sont aussi les plus nocives, échappent au moteurs essence suivent le même chemin la généralisation de l'injection directe réduit la consommation et les émissions de CO2 au détriment des émissions de particules fines, ce qui finira par imposer l'usage d'un filtre à particules. Mais les moteurs essence ne sont pas confrontés au problèmes des oxydes d'azote NOx, autres émissions dangereuses des Diesel et très coûteuses à dépolluer dans le cadre de la norme Euro Diesel est-il plus économique que l'essence ? L'intérêt d'un moteur Diesel réside avant tout dans sa moindre consommation à puissance égale, conjuguée au moins en France en raison de taxes moins élevées au prix inférieur du gazole à la pompe. C'est pour cela que le Diesel représentait encore près de deux tiers des ventes de voitures neuves en 2014. En contrepartie, il coûte plus cher à l'achat, à entretenir en raison d'une mécanique plus complexe, soumise à de plus fortes contraintes et davantage susceptible de s'encrasser et à assurer les primes tiennent compte des facteurs précédents. Ces surcoûts ôtent en pratique tout intérêt économique au Diesel pour les petites distances. Le seuil d'amortissement d'une voiture Diesel par rapport à son équivalent essence peut être estimé à environ 20 000 kilomètres par an, un kilométrage que 71% des voitures Diesel n'atteignaient pas en 2012, selon une étude de l'association UFC Que surcroît, le prix du gazole, une exception française, est appelé, à long terme, à converger progressivement vers celui de l'essence comme en 2014 avec une augmentation de la TICPE. La différence de consommation en sa faveur fait cependant toujours du Diesel un choix incontournable pour les gros rouleurs. Le Diesel est-il plus dangereux pour la santé que l'essence? Autrefois salué pour ses faibles émissions de gaz à effet de serre CO2 qui ont conduit l'Etat à le subventionner à coups de bonus écologiques à la fin des années 2000, le Diesel est aujourd'hui pointé du doigt pour ses émissions de particules cancérigènes. Un peu tard, alors que le bonus et la prime à la casse ont massivement favorisé la vente de modèles Diesel sans filtre à particule, obligatoire seulement depuis la norme Euro 5 2011. La dangerosité des anciens Diesel est reconnue. En revanche, un Diesel Euro 6 depuis septembre 2014, dans des conditions optimales d'utilisation, est théoriquement moins polluant qu'un moteur essence il possède un avantage en ce qui concerne les émissions de CO2, tandis que ses systèmes de dépollution évolués lui permettent de contrôler ses émissions de particules et d'oxydes d'azote NOx. En pratique, le filtre à particules requiert un usage adéquat du véhicule pour ne pas s'encrasser trajets routiers et un entretien rigoureux pour rester efficace... et fiable. Par ailleurs, les particules les plus fines, qui sont aussi les plus nocives, échappent au moteurs essence suivent le même chemin la généralisation de l'injection directe réduit la consommation et les émissions de CO2 au détriment des émissions de particules fines, ce qui finira par imposer l'usage d'un filtre à particules. Mais les moteurs essence ne sont pas confrontés au problèmes des oxydes d'azote NOx, autres émissions dangereuses des Diesel et très coûteuses à dépolluer dans le cadre de la norme Euro Diesel est-il plus agréable à conduire que l'essence? À puissance égale, le couple supérieur du Diesel est appréciable en reprises accélérations lancées, a fortiori sur de gros véhicules. Néanmoins, même avec les meilleurs moteurs Diesel, il faut atteindre un certain régime généralement entre 1 500 et 2 000 tr/min avant d'obtenir un peu de répondant. Ce manque de souplesse à bas régime peut générer des à-coups en ville. De même, il est rarement utile de monter au-dessus de 4 000 tr/min, le moteur n'étant pas plus performant au-delà. Pour exploiter de façon optimale le punch d'un moteur Diesel, il faudra donc jouer du levier de vitesses. Une boîte automatique gommera bien sûr considérablement ces inconvénients mais le Diesel aura toujours du mal à rivaliser avec la souplesse des moteurs essence, d'autant que ces derniers y associent maintenant un couple bien supérieur avec la généralisation du turbo. Quant au bruit, le Diesel, réputé sonore, s'est remarquablement policé au cours de la dernière décennie. La différence est devenu infime à vitesse de croisière, parfois même à l'avantage du Diesel sur les modèles haut de gamme animés par de très performants 6 cylindres. À l'autre bout du spectre, les petits Diesel sont généralement loin d'atteindre le raffinement d'un moteur essence de puissance équivalente, même si les claquements et vibrations sont moindres qu'autrefois. Le Diesel est-il plus économique que l'essence ? L'intérêt d'un moteur Diesel réside avant tout dans sa moindre consommation à puissance égale, conjuguée au moins en France en raison de taxes moins élevées au prix inférieur du gazole à la pompe. C'est pour cela que le Diesel représentait encore près de deux tiers des ventes de voitures neuves en 2014. En contrepartie, il coûte plus cher à l'achat, à entretenir en raison d'une mécanique plus complexe, soumise à de plus fortes contraintes et davantage susceptible de s'encrasser et à assurer les primes tiennent compte des facteurs précédents. Ces surcoûts ôtent en pratique tout intérêt économique au Diesel pour les petites distances. Le seuil d'amortissement d'une voiture Diesel par rapport à son équivalent essence peut être estimé à environ 20 000 kilomètres par an, un kilométrage que 71% des voitures Diesel n'atteignaient pas en 2012, selon une étude de l'association UFC Que surcroît, le prix du gazole, une exception française, est appelé, à long terme, à converger progressivement vers celui de l'essence comme en 2014 avec une augmentation de la TICPE. La différence de consommation en sa faveur fait cependant toujours du Diesel un choix incontournable pour les gros rouleurs. Le Diesel est-il plus dangereux pour la santé que l'essence? Autrefois salué pour ses faibles émissions de gaz à effet de serre CO2 qui ont conduit l'Etat à le subventionner à coups de bonus écologiques à la fin des années 2000, le Diesel est aujourd'hui pointé du doigt pour ses émissions de particules cancérigènes. Un peu tard, alors que le bonus et la prime à la casse ont massivement favorisé la vente de modèles Diesel sans filtre à particule, obligatoire seulement depuis la norme Euro 5 2011. La dangerosité des anciens Diesel est reconnue. En revanche, un Diesel Euro 6 depuis septembre 2014, dans des conditions optimales d'utilisation, est théoriquement moins polluant qu'un moteur essence il possède un avantage en ce qui concerne les émissions de CO2, tandis que ses systèmes de dépollution évolués lui permettent de contrôler ses émissions de particules et d'oxydes d'azote NOx. En pratique, le filtre à particules requiert un usage adéquat du véhicule pour ne pas s'encrasser trajets routiers et un entretien rigoureux pour rester efficace... et fiable. Par ailleurs, les particules les plus fines, qui sont aussi les plus nocives, échappent au moteurs essence suivent le même chemin la généralisation de l'injection directe réduit la consommation et les émissions de CO2 au détriment des émissions de particules fines, ce qui finira par imposer l'usage d'un filtre à particules. Mais les moteurs essence ne sont pas confrontés au problèmes des oxydes d'azote NOx, autres émissions dangereuses des Diesel et très coûteuses à dépolluer dans le cadre de la norme Euro Diesel est-il plus agréable à conduire que l'essence? À puissance égale, le couple supérieur du Diesel est appréciable en reprises accélérations lancées, a fortiori sur de gros véhicules. Néanmoins, même avec les meilleurs moteurs Diesel, il faut atteindre un certain régime généralement entre 1 500 et 2 000 tr/min avant d'obtenir un peu de répondant. Ce manque de souplesse à bas régime peut générer des à-coups en ville. De même, il est rarement utile de monter au-dessus de 4 000 tr/min, le moteur n'étant pas plus performant au-delà. Pour exploiter de façon optimale le punch d'un moteur Diesel, il faudra donc jouer du levier de vitesses. Une boîte automatique gommera bien sûr considérablement ces inconvénients mais le Diesel aura toujours du mal à rivaliser avec la souplesse des moteurs essence, d'autant que ces derniers y associent maintenant un couple bien supérieur avec la généralisation du turbo. Quant au bruit, le Diesel, réputé sonore, s'est remarquablement policé au cours de la dernière décennie. La différence est devenu infime à vitesse de croisière, parfois même à l'avantage du Diesel sur les modèles haut de gamme animés par de très performants 6 cylindres. À l'autre bout du spectre, les petits Diesel sont généralement loin d'atteindre le raffinement d'un moteur essence de puissance équivalente, même si les claquements et vibrations sont moindres qu'autrefois. Le Diesel est-il plus facile à revendre que l'essence? Autrefois, le Diesel jouissait d'une demande inépuisable et d'une surcote intéressante sur le marché de l'occasion. C'était avant que son image soit ternie par le débat sur les particules. Lentement mais sûrement, le marché du neuf se rééquilibre en faveur de l'essence. La baisse de la demande de Diesel, encore récente, est vouée à se répercuter sur le marché de l'occasion, par ailleurs déjà saturé de Diesel. Face aux diverses menaces régulièrement brandies contre le Diesel hausse des prix à la pompe, exclusion de certains centres-villes, c'est aujourd'hui l'essence qui tient lieu de valeur Diesel est-il plus économique que l'essence ? L'intérêt d'un moteur Diesel réside avant tout dans sa moindre consommation à puissance égale, conjuguée au moins en France en raison de taxes moins élevées au prix inférieur du gazole à la pompe. C'est pour cela que le Diesel représentait encore près de deux tiers des ventes de voitures neuves en 2014. En contrepartie, il coûte plus cher à l'achat, à entretenir en raison d'une mécanique plus complexe, soumise à de plus fortes contraintes et davantage susceptible de s'encrasser et à assurer les primes tiennent compte des facteurs précédents. Ces surcoûts ôtent en pratique tout intérêt économique au Diesel pour les petites distances. Le seuil d'amortissement d'une voiture Diesel par rapport à son équivalent essence peut être estimé à environ 20 000 kilomètres par an, un kilométrage que 71% des voitures Diesel n'atteignaient pas en 2012, selon une étude de l'association UFC Que surcroît, le prix du gazole, une exception française, est appelé, à long terme, à converger progressivement vers celui de l'essence comme en 2014 avec une augmentation de la TICPE. La différence de consommation en sa faveur fait cependant toujours du Diesel un choix incontournable pour les gros rouleurs. Le Diesel est-il plus dangereux pour la santé que l'essence? Autrefois salué pour ses faibles émissions de gaz à effet de serre CO2 qui ont conduit l'Etat à le subventionner à coups de bonus écologiques à la fin des années 2000, le Diesel est aujourd'hui pointé du doigt pour ses émissions de particules cancérigènes. Un peu tard, alors que le bonus et la prime à la casse ont massivement favorisé la vente de modèles Diesel sans filtre à particule, obligatoire seulement depuis la norme Euro 5 2011. La dangerosité des anciens Diesel est reconnue. En revanche, un Diesel Euro 6 depuis septembre 2014, dans des conditions optimales d'utilisation, est théoriquement moins polluant qu'un moteur essence il possède un avantage en ce qui concerne les émissions de CO2, tandis que ses systèmes de dépollution évolués lui permettent de contrôler ses émissions de particules et d'oxydes d'azote NOx. En pratique, le filtre à particules requiert un usage adéquat du véhicule pour ne pas s'encrasser trajets routiers et un entretien rigoureux pour rester efficace... et fiable. Par ailleurs, les particules les plus fines, qui sont aussi les plus nocives, échappent au moteurs essence suivent le même chemin la généralisation de l'injection directe réduit la consommation et les émissions de CO2 au détriment des émissions de particules fines, ce qui finira par imposer l'usage d'un filtre à particules. Mais les moteurs essence ne sont pas confrontés au problèmes des oxydes d'azote NOx, autres émissions dangereuses des Diesel et très coûteuses à dépolluer dans le cadre de la norme Euro Diesel est-il plus agréable à conduire que l'essence? À puissance égale, le couple supérieur du Diesel est appréciable en reprises accélérations lancées, a fortiori sur de gros véhicules. Néanmoins, même avec les meilleurs moteurs Diesel, il faut atteindre un certain régime généralement entre 1 500 et 2 000 tr/min avant d'obtenir un peu de répondant. Ce manque de souplesse à bas régime peut générer des à-coups en ville. De même, il est rarement utile de monter au-dessus de 4 000 tr/min, le moteur n'étant pas plus performant au-delà. Pour exploiter de façon optimale le punch d'un moteur Diesel, il faudra donc jouer du levier de vitesses. Une boîte automatique gommera bien sûr considérablement ces inconvénients mais le Diesel aura toujours du mal à rivaliser avec la souplesse des moteurs essence, d'autant que ces derniers y associent maintenant un couple bien supérieur avec la généralisation du turbo. Quant au bruit, le Diesel, réputé sonore, s'est remarquablement policé au cours de la dernière décennie. La différence est devenu infime à vitesse de croisière, parfois même à l'avantage du Diesel sur les modèles haut de gamme animés par de très performants 6 cylindres. À l'autre bout du spectre, les petits Diesel sont généralement loin d'atteindre le raffinement d'un moteur essence de puissance équivalente, même si les claquements et vibrations sont moindres qu'autrefois. Le Diesel est-il plus facile à revendre que l'essence? Autrefois, le Diesel jouissait d'une demande inépuisable et d'une surcote intéressante sur le marché de l'occasion. C'était avant que son image soit ternie par le débat sur les particules. Lentement mais sûrement, le marché du neuf se rééquilibre en faveur de l'essence. La baisse de la demande de Diesel, encore récente, est vouée à se répercuter sur le marché de l'occasion, par ailleurs déjà saturé de Diesel. Face aux diverses menaces régulièrement brandies contre le Diesel hausse des prix à la pompe, exclusion de certains centres-villes, c'est aujourd'hui l'essence qui tient lieu de valeur Diesel risque-t-il d'être banni de certaines villes? Bouc émissaire de la Ville de Paris et du gouvernement ces dernières années, le Diesel s'est attiré l'anathème de beaucoup de personnalités politiques, et ce seront de moins en moins des paroles en l'air dans les années qui viennent. À terme, les vieux Diesel, économiques mais indéfendables d'un point de vue sanitaire et environnemental, sont appelés à être boutés hors les murs. L'injustice sociale de telles mesures, même compensées par des aides au renouvellement du parc automobile, est un autre débat. Mais cette épée de Damoclès pèse aussi sur les moteurs essence au 1er juillet 2016, ce sont par exemple la totalité des voitures produites avant 1997, essence ou Diesel, qui devront contourner Paris sous peine d'amende. Les Diesel récents Euro 5 et 6 ne craignent rien... pour l'instant. À écouter Véhicule diesel, on achète ou pas? . 310 112 335 743 372 746 428 178