Nepeut être Président de la République que le citoyen américain de naissance. Tout américain par naturalisation ne peut même pas rêver un seul instant le devenir. La loi lui
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus. La pluie, la grêle, la foudre même et tous les guerriers du Walhalla réunis n’auront pas réussi à empêcher François Hollande de débarquer à Berlin fringant comme à la rosée du matin et feindre de ne pas remarquer l’accueil de sous-préfecture qui lui était pouvait alors penser que, même si le calendrier européen et international a ses exigences, rien n’obligeait le Président de la République à peine investi à se précipiter toutes affaires cessantes en Allemagne pour ce qui aurait pu passer pour une forme d’allégeance. Au vu de l’attitude récente de la Chancelière, la courtoisie commandait plutôt qu’elle se déplace à Paris. L’amitié franco-allemande n’en aurait pas été froissée….Mais François Hollande est décidément un drôle de zig. Cet amoureux de football – et pas seulement du PSG - préfère débuter sur terrain adverse, parce qu’il sait que les buts marqués à l’extérieur comptent double et qu’un match nul y est déjà une victoire. Et là , devant Angela Merkel verrouillée comme une défense italienne des années 70, Hollande s’en est donné à cœur joie, déroulant son jeu – croissance, croissance, croissance – avec la même insolence que celle qu’il avait imposé à Sarkozy lors de leur débat tout va bien. Les articles les plus lus Journal — Les affaires financières de La France insoumise Recommandés par nos abonnées
Retour- Présidence Aujourd'hui. Emmanuel Macron La biographie et le portrait officiel du 8ème président de la Vème République, son rôle, son investiture.. Brigitte Macron Sa biographie et
AccueilNews Société Des populations saluent les actions de développement du président de la République Société Publié le dimanche 29 août 2021 AIP Dimbokro– Par la voix du président de la mutuelle de développement économique et social de Djangokro MUESDJAN, Koffi Mathieu, les populations de cette localité ont salué, samedi 28 août 2021, le président de la République pour ses actions de développement en faveur du N'zi et singulièrement de leur sous-préfecture, lors d'une cérémonie de fête de mères décalée et d'installation des comités villageois de développement CVD initiée dans la localité par le conseil Koffi a affirmé que de nombreux projets de développement réalisées dans la région et à Djangokro impactent positivement la vie quotidienne des populations, énumérant notamment le bitumage des voies Dimbokro-Bocanda et Bocanda-Kouassikouassikro, l'électrification de nombreux villages, l'adduction en eau potable, la construction de centre de santé et d'écoles sans oublier le démarrage du bitumage des rues de la ville de président du conseil régional, Koffi N’guessan Lataille, par ailleurs secrétaire d’Etat en charge du Logement Social, a invité tous les cadres de la région à l’union, socle du développement. Il a exhorté les populations à soutenir le président Ouattara qui, par "sa vision, sa clairvoyance et son leadership apporte chaque jour, une amélioration aux conditions des parents".En moins d’une décennie, le Président de la République, Alassane Ouattara, a transformé la Côte d’Ivoire qui était en ruine, en un pays qui fait rêver. Nous devons l’accompagner pour que notre région continue de faire ce pas de géant qu’il attendait depuis des lustres et qui a commencé dans tous les secteurs », a conclu, le président Réagir à cet article
Résultatsélection présidentielle 2022 : Emmanuel Macron réélu président de la République Le président sortant rempile pour cinq ans à l’Elysée en obtenant 58,55% des voix au second
Les 4 autres poids-lourds pensent que l’avenir ne passe plus par le parti... Stephane Mahe / Reuters La présidence des Républicains, ce graal qui ne fait rêver que Laurent Wauquiez Stephane Mahe / Reuters Drôle de compétition, pour le leadership LR il y a la première compétition, officielle et ouverte, entre quatre candidats à la présidence du parti, Laurent Wauquiez faisant figure de grand favori, à deux mois de l'échéance en tout cas on sait ce qu'il est advenu des favoris dans cette famille. Et il y a, en retrait de l'avant-scène, quatre poids lourds qui fourbissent leurs armes et bâtissent une stratégie ils prédisent que l'avenir et le leadership de la "famille" LR se jouera en dehors du parti. Laurent Wauquiez, lui, est persuadé non seulement que sa victoire sera aisée en décembre, que le corps électoral des militants encartés à LR n'aura pas d'autre choix crédible que de voter pour lui aucun des trois autres candidats, à ses yeux, ne roulant dans sa catégorie mais aussi qu'il aura une nette longueur d'avance en "prenant le parti", dans la course de fond qui ne fait que commencer, du côté d'une "droite décomplexée" qu'il veut incarner depuis l'échec de François Fillon à la présidentielle. Wauquiez s'est moulé en bon successeur-imitateur de Sarkozy Pour cet ancien adepte d'une droite sociale et européenne, passé après quelques années et des conseils de Patrick Buisson notamment à l'ultra-droite à penchant souverainiste et "identitaire", sa campagne électorale actuelle a un but assez clair maîtriser l'appareil LR, son budget, ses salariés et, au-delà des militants restés encartés dont il devine qu'ils n'ont aucun penchant pour la modération, un réseau d'élus locaux qui reste le premier de France. Les dernières élections sénatoriales l'ont rappelé. Tout cela, pour le prétendant à la présidence du parti, moulé en bon successeur -et imitateur- de Nicolas Sarkozy pour accéder à cette fonction partisane, qui représente un précieux trésor de guerre, malgré les deux lourdes défaites politiques celle de François Fillon, dès le premier tour de la présidentielle en avril 2017, et celle de Nicolas Sarkozy, dès le premier tour de la primaire de la droite, en novembre 2016. Tous les hauts responsables de ce parti n'ont bien sûr pas la même analyse du double échec, de l'ancien Président de la République et de l'ancien Premier Ministre, aujourd'hui retirés de la politique. Quatre poids lourds font même le pari inverse l'avenir ne passera pas par le parti. Le sujet a été mûrement réfléchi par deux actuels Présidents de région, qui pèsent lourd dans cette famille de la droite républicaine Xavier Bertrand et Valérie Pécresse. Tous deux ont compris, notamment lors de leur campagne et leur victoire à la tête des régions Hauts-de-France et Ile-de-France il y a deux ans, puis en vivant ensuite dans une certaine douleur les campagnes des primaires, puis de la présidentielle, que la force partisane n'était vraiment plus ce qu'elle était du temps du RPR de Papa Chirac, et même du temps de l'UMP du grand frère Juppé. Des partis assimilés à des affaires et de petites combinaisons Discrédit croissant des appareils partisans, assimilés à des affaires incessantes et des combinaisons insignifiantes, incapacité des partis à favoriser la participation civique sur des enjeux puissants, difficulté des mêmes partis à faire émerger des idées originales et des projets présidentiels solides et cohérents... tout cela a conduit à l'émergence de phénomènes nouveaux, qui se sont développés en dehors du cadre des partis traditionnels. Le "dégagisme" est bien sûr passé par là , ou plus exactement, a été la résultante d'un vaste et lent processus d'autodestruction des partis classiques, dits de gouvernement. Le PS a été, en cette année 2017, le plus impacté, contraint même à vendre son immeuble, évitant de peu d'être rayé de la carte d'une représentation consistante à l'Assemblée Nationale. Le LR a mieux résisté aux élections législatives de juin, mais rien ne dit que la force de l'appareil LR y est pour quelque chose... Et si Laurent Wauquiez misait son avenir à partir d'un calcul vieux de 15 ans? Certains, y compris dans le camp très conservateur des ex-fillonistes et ex-sarkozistes, soulignent aujourd'hui, en coulisse et de manière totalement détachée, l'erreur stratégique commise en 2014 par Nicolas Sarkozy lui-même, entraîné et aveuglé par ses amis d'alors Morano, Hortefeux..., qui estimaient que la meilleure manière d'emporter la présidentielle était déjà de "prendre le parti"! Résultat, il est vrai avec une série d'autres boulets qui l'ont très sérieusement handicapé – son bilan de chef de l'Etat, son entourage, son comportement incorrigible, les affaires... - Nicolas Sarkozy n'a même pas passé la barre du premier tour... de la primaire de la droite. Ne pas s'embarquer "dans la galère de l'appareil LR" Enorme déconvenue du camp sarkoziste, qui n'en s'est d'ailleurs pas remis, mais qui n'a pas empêché Laurent Wauquiez de tenter d'imiter le maître! Dans sa gestuelle comme dans son positionnement idéologique. Mais, avec moins de talent politique que l'ancien Président de la République, aura-t-il un meilleur résultat, à terme, et au final en 2022? Beaucoup d'eau coulera sous le pont Mirabeau d'ici là , personne ne peut prédire qui sortira fortement du lot de ces compétiteurs. Mais certains hauts responsables ont bien pris garde de pas s'embarquer "dans la galère du parti". Ainsi, celui qui était présenté au printemps comme un Premier-ministrable de François Fillon, Bruno Retailleau, réélu à la tête de plus de deux cent sénateurs LR, tout comme l'ancien Président de la région PACA, Christian Estrosi, ont bien veillé à rester en dehors de l'arène partisane, qui leur est apparue bien étriquée pour en faire ressortir une ambition politique à la fois attractive, crédible et rassembleuse. Bruno Retailleau, comme Christian Estrosi, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, parient tous les quatre bien davantage sur la force d'une identité politique et personnelle, résultant à la fois de leur expérience du terrain régional, d'un positionnement original assumé et d'un investissement dans le débat d'idées qu'il juge bien plus productif d'effets positifs que toute posture partisane. Chacun à leur manière, dans ce quarteron d'éventuels prétendants au statut convoité de présidentiable LR, a pensé ou pense aujourd'hui à la fois créer un club d'idées et provoquer un mouvement d'opinion en leur faveur à l'occasion d'événements futurs. Chacun d'entre eux a aussi, et peut-être même surtout, très bien vu, a posteriori et avec une certaine admiration qui reste officieuse, l'opération Macron lancée en 2016 et comment un ancien Ministre que tout le monde croyait isolé a réussi, en dehors de tous les partis en place, à conquérir les Français et l'Elysée, en explosant au passage une grande partie du paysage politique. Aucune de ces quatre personnalités LR ne dira bien sûr publiquement, "chapeau l'artiste". Mais tous les quatre estiment que la politique à l'ancienne est moribonde et que, dans le court terme, tout est bon à prendre... sauf la place de président du parti LR. Voilà pourquoi ils ont laissé le chemin si libre à Laurent Wauquiez. Bien sûr, ce dernier peut tenter de faire de son parti une future écurie présidentielle à son seul service. Mais la ficelle apparaîtrait si grosse, y compris au regard très attentif de ses petits camarades, qu'elle pourrait devenir une chaîne de plomb aussi lourde que le boulet partisan qu'elle traîne. Suivre Jean-Philippe Moinet sur Twitter À voir également sur Le HuffPost
VIDEO– Bernard Tapie acide avec François Hollande et Ségolène Royal : « Président de la république? Faut pas rêver » Chloé Whitman | lun. 01 mars 2021 à 13h40 - Mis à jour le mar. 26
Réservé aux abonnés Publié le 26/05/2021 à 2003, Mis à jour le 26/05/2021 à 2003 Éric Zemmour. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro CHRONIQUE - Les ambitions politiques de notre plus grand poète national racontées avec finesse par Bruno Fuligni. Et un recueil de ses meilleurs discours à faire pâlir nos orateurs d’aujourd’hui. Dans son beau livre, La Promesse de l’aube, Romain Gary raconte que sa mère, une Russe rêvant de la France, disait sans cesse à son fils adoré Il faut aller vivre en France, le pays où Victor Hugo est président de la République.»Madame Gary mère se trompait mais avait tout deviné. Pendant trente ans, Victor Hugo rêva de l’Élysée.» Ainsi s’ouvre l’ouvrage de Bruno Fuligni. Le texte est bref, mais dense, avec un style nerveux, émaillé de formules brillantes. Notre historien aborde un pan de l’existence du grand poète négligé par ses biographes son ambition politique. On sait qu’Hugo fut toujours passionné de politique et qu’il fut pair du royaume sous Louis-Philippe. On ignore cependant qu’il fut deux fois candidat à l’élection présidentielle ; mais en 1848, il se désiste en faveur de Louis Napoléon Bonaparte ; et en 1852, la présidentielle n’aura pas lieu Napoléon III avait, un an plus tôt, réglé la question de sa réélection interdite par un coup d’État lire aussiJean-François Kahn Victor Hugo ne se reconnaîtrait pas dans l’Europe d’aujourd’hui»Lorsque la direction… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous
Billetde blog 16 mai 2012. Moi, Président de la République. Toi, Angela. La pluie, la grêle, la foudre même et tous les guerriers du Walhalla réunis n’auront pas réussi à empêcher
Les adversaires de l’équipe nationale de football du Sénégal sont avertis ! Après que nous ayons pu assister à un match retour épique contre les Pharaons, avec des footballeurs sénégalais requinqués et gonflés à bloc, l’ambition ne manque pas pour le voyage en terres qatariotes. Lors de son ralliement à la coalition majoritaire Benno Bokk Yakaar Bby, le premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football FSF nous a dévoilé l’ambition de son Excellence Macky Sall pour le Mondial-Qatar 2022. Aussi imprévisible que crucial parfois -allez demander aux algériens-, le football draine les passions les plus folles, amène les derbys les plus disputés et offre la communion des grandes victoires. Sans doute le sacre des Lions du football au Cameroun et leur qualification pour la Coupe du Monde 2022 contre l’adversaire aux 7 étoiles sur la tunique permettent au premier des sénégalais de rêver grand! A en croire Mouhamed Djibril Wade, les objectifs du Chef de l’Etat Macky Sall pour le Mondial-Qatar 2022 sont fixés au moins à un accès en demi-finales. Proche des arcanes du pouvoir, le vice-président de la Fédération sénégalaise de football révèle que le Président Macky Sall, après la qualification à la Coupe du monde de football 2022, a exprimé le souhait de voir la bande à Sadio Mané atteindre les demi-finales. Ce qui, du reste, est un objectif envisageable, selon le nouvel allié de la mouvance présidentielle. Nous remercions le Président Macky Sall de nous avoir permis d’entrer en possession de ce terrain. C’est son record à lui. La prochaine étape pour nous, c’est d’atteindre la demi-finale de la Coupe du monde qatarie. Et après cet objectif atteint, il projettera de la remporter », confie-t-il. Galvanisé par des militants venus assister à son ralliement, le président de Ngb Niary Tally rappelle Je n’étais pas dans le même camp qu’Abdoulaye Saydou Sow et Augustin Senghor Président Fsf, Ndlr. Mais quand il s’agit de mener la campagne Manko Wuti Ndamli, nous nous sommes investis tous autour de l’essentiel pour accompagner le président qui a capitalisé une expérience à la tête de la fédération et le sélectionneur Aliou Cissé, qui a, lui aussi, capitalisé une expérience sans commune mesure. C’est pourquoi nous avons constitué un bloc autour d’Augustin Senghor et d’Aliou Cissé. Nous en avons entendu de toutes les couleurs. Certains se préparaient pour nous guillotiner. C’est grâce à cette union que nous avons pu gagner la Can ».
Nomméle samedi 20 août 2022 par le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, Aly Seydouba Soumah est le nouveau ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures. Agé de 48 ans, le tout nouveau chef du département en charge de l’Énergie et des Hydrocarbures est un technicien chevronné, un fiscaliste et un analyste financier, []
Premier mandat - 17 mai 1995 M. François Mitterrand accueille, le 17 mai, au palais de l'Élysée, M. Jacques Chirac. Ce dernier s'est préalablement recueilli sur la tombe du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. Après un long entretien, il le raccompagne, avec une courtoisie remarquée, dans la cour d'honneur du Palais. Il est ensuite proclamé officiellement dans ses fonctions par M. Roland Dumas, président du Conseil Constitutionnel. Après avoir été reconnu par le général Forray, grand chancelier de l'ordre national de la Légion d'honneur, comme grand maître de l'ordre, le président prononce son discours d'investiture devant les corps constitués. Dans l'après-midi, le Président Jacques Chirac se rend à l'Arc de Triomphe. Retrouvez la cérémonie en vidéo sur le site de l'INA. 17 mai 1995 - Seul le prononcé fait foi Allocution de Jacques Chirac lors de la cérémonie d'investiture du 17 mai 1995 Télécharger le .pdf Messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs, En ce jour où je prends la responsabilité d'assumer la plus haute charge de l'État, je me sens dépositaire d'une espérance. L'élection présidentielle n'a pas vu la victoire d'une France contre une autre, d'une idéologie contre une autre. Elle a vu la victoire d'une France qui veut se donner les moyens d'entrer forte et unie dans le troisième millénaire. Le 7 mai, le peuple français a exprimé sa volonté de changement. Je suis décidé à placer le septennat qui commence sous le signe de la dignité, de la simplicité, de la fidélité aux valeurs essentielles de notre République. Je n'aurai d'autre ambition que de rendre les Français plus unis, plus égaux, et la France plus allante, forte de son histoire comme de ses atouts. Je ferai tout pour qu'un Etat impartial, assumant pleinement ses missions de souveraineté et de solidarité, soit pour les citoyens le garant de leurs droits et le protecteur de leurs libertés. Je ferai tout pour que notre démocratie soit affermie et mieux équilibrée, par un juste partage des compétences entre l'exécutif et le législatif, ainsi que l'avait voulu le Général de Gaulle, fondateur de la Ve République. Le Président arbitrera, fixera les grandes orientations, assurera l'unité de la Nation, préservera son indépendance. Le Gouvernement conduira la politique de la Nation. Le Parlement fera la loi et contrôlera l'action gouvernementale. Telles sont les voies à suivre. Je veillerai à ce qu'une justice indépendante soit dotée des moyens supplémentaires nécessaires à l'accomplissement de sa tâche. Surtout, j'engagerai toutes mes forces pour restaurer la cohésion de la France et renouer le pacte républicain entre les Français. L'emploi sera ma préoccupation de tous les instants. La campagne qui s'achève a permis à notre pays de se découvrir tel qu'il est, avec ses cicatrices, ses fractures, ses inégalités, ses exclus, mais aussi avec son ardeur, sa générosité, son désir de rêver et de faire du rêve une réalité. La France est un vieux pays, mais elle est aussi une Nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d'elle-même pour peu qu'on lui montre l'horizon, et non l'étroitesse de murs clos. Le Président François Mitterrand a marqué de son empreinte les quatorze ans qui viennent de s'écouler. Un nouveau septennat commence. Je voudrais qu'à l'issue de mon mandat, les Français constatent que le changement espéré a été réalisé. Je voudrais que, plus assurés de leur avenir personnel, tous nos compatriotes se sentent partie prenante d'un destin collectif. Je voudrais que ces années, lourdes d'enjeux, mais ouvertes à tous les possibles, les voient devenir plus confiants, plus solidaires, plus patriotes, et en même temps plus européens, car la force intérieure est toujours la source d'un élan vers l'extérieur. Avec l'aide des hommes et des femmes de bonne volonté, conformément à l'esprit et à la lettre de nos institutions, et aussi à l'idée que je me fais de ma mission, je serai auprès des Français, garant du bien public, en charge des intérêts supérieurs de la France dans le monde et de l'universalité de son message. Vive la République. Vive la France ! 1/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 2/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 3/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 4/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 5/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 6/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République Second mandat - 16 mai 2002 La cérémonie d'investiture du Président de la République a eu lieu au Palais de l'Élysée jeudi 16 mai à 16h30. Suivant le protocole, le président du Conseil constitutionnel, M. Yves Guéna, a proclamé les résultats définitifs de l'élection présidentielle des 21 avril et 5 mai 2002. Le Grand chancelier de l'Ordre de la Légion d'Honneur, le général Jean-Philippe Douin, a présenté, sur un coussin, le grand collier de l'Ordre au président de la République. Le chef de l'État est Grand maître de l'Ordre national. À l'issue de cette présentation, le Président a prononcé une allocution, avant de recevoir les honneurs militaires, rendus par la compagnie d'honneur du 1er régiment d'infanterie de la Garde républicaine, dans les jardins. Pendant ce temps, 21 coups de canon ont été tirés des Invalides. Ont été conviés à cette cérémonie le Premier ministre, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, les membres du gouvernement, le président et les membres du Conseil constitutionnel, le doyen du corps diplomatique, les présidents ou représentants du Conseil d'Etat, du Conseil économique et social, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, de l'Institut de France, et les autorités religieuses et militaires. Le premier mandat du Président a pris fin le 16 mai 2002 à minuit. Son second mandat, d'une durée de cinq ans, a débuté le 17 mai, à 00h00. 16 mai 2002 - Seul le prononcé fait foi Allocution de Jacques Chirac lors de la cérémonie d'investiture du 16 mai 2002 Télécharger le .pdf Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames, Messieurs, Les Françaises et les Français m'ont renouvelé leur confiance. Les devoirs que j'ai envers chacun d'eux seront constamment présents à mon esprit, aujourd'hui et pour les cinq années du mandat qu'ils m'ont donné. Ce mandat, je l'aborde animé par l'esprit de service, avec le souci de faire vivre la République, une République enracinée dans nos coeurs, une République attentive à tous, ouverte, humaine, tolérante, qui réponde aux attentes et aux besoins de chacun de nos compatriotes. Je mesure pleinement les exigences qui s'imposent à l'exercice de la fonction présidentielle, particulièrement dans la période actuelle. En faisant échec à la tentation de l'extrémisme, les Français viennent de réaffirmer avec force l'attachement qu'ils portent à leurs institutions démocratiques, aux libertés publiques, à notre engagement européen, à notre vocation universelle. La première exigence, c'est celle de la cohésion nationale. La nation française, forgée par l'histoire, constitue une communauté de valeurs et de destin. Elle reconnaît la diversité, s'enrichit des différences, revendique son pluralisme. Mais dans l'écoute et le respect de l'autre, elle a toujours su privilégier ce qui unit sur ce qui sépare. Fidèle à l'idéal humaniste qui guide le peuple français depuis la proclamation des droits de l'homme et du citoyen, je veillerai à ce que les principes de liberté, d'égalité et de fraternité inspirent constamment l'action de son gouvernement. Cela signifie pour moi une solidarité renforcée. Une solidarité concrètement attentive aux difficultés de chaque Français. Une solidarité qui fasse reculer la précarité et qui redonne l'espoir à ceux qui l'ont perdu. Une solidarité soucieuse de la sauvegarde d'une protection sociale dont je suis le garant, pour la santé, pour la famille, pour les retraites. Cela signifie aussi une confiance plus grande faite à nos compatriotes, par le plein exercice des libertés locales, le renouveau du dialogue social et l'accompagnement des forces vives de la Nation. Cela signifie le renforcement de l'égalité des chances, depuis l'école jusqu'à l'emploi, et l'égalité d'accès à la culture. C'est enfin l'égalité des droits de tous partout en France. L'unité de la République s'impose à moi comme une exigence primordiale. La France doit mettre fin à des temps où les repères civiques se sont trouvés brouillés. Elle est une et indivisible. En tout point du territoire national, chaque Français a les mêmes droits fondamentaux et les mêmes devoirs, chaque Français participe d'un même peuple, chaque Français détient une parcelle de la souveraineté nationale. Le Président de la République est le gardien de cette unité. Elle doit être respectée dans ses règles comme dans ses symboles pour lesquels tant de nos compatriotes ont perdu la vie. Pour que ces impératifs supérieurs de cohésion nationale et d'unité de la République soient respectés, l'autorité de l'État doit être réaffirmée. Elle le sera. C'est une exigence majeure de ce quinquennat. Le rétablissement de la sécurité des Français en dépend, c'est-à -dire leur liberté, leur égalité, leur tranquillité d'esprit, une meilleure qualité de vie permettant d'agir, d'entreprendre, de construire, de faire des projets, de s'engager. L'action est lancée. Je m'y attacherai personnellement. En ces premières années du nouveau siècle, la France devra relever de nouveaux défis pour conforter sa place et son rang en Europe et dans le monde. Elle doit les aborder avec confiance. Ses atouts sont nombreux. Notre pays peut et doit encore les développer. Il est bien légitime que beaucoup de nos compatriotes ressentent inquiétude et parfois angoisse face aux mouvements du monde. La mondialisation des économies est source d'échanges, de création de richesses, d'activité et d'emplois nouveaux. Mais elle détruit d'autres emplois. Elle conduit à une exploitation non raisonnée des ressources naturelles de la planète. En France et partout dans le monde, nombreux sont les femmes, les hommes, les enfants, parmi les plus vulnérables, qui voient s'accroître la précarité de leur situation. Dans l'ordre international comme sur le plan intérieur, ils attendent des gouvernements qu'ils agissent pour que la mondialisation se fasse au bénéfice de tous dans le respect de chacun. La mondialisation des économies doit impérativement s'accompagner d'une mondialisation de la solidarité. La France, fidèle à ses traditions, doit être au premier rang de ce combat. Elle doit être la nation de ce combat. Notre pays a un rôle essentiel à jouer pour mobiliser la communauté internationale. Il saura agir pour réduire les incertitudes et l'instabilité d'un monde troublé par les conflits entre les peuples, par le sous-développement, par la violation des libertés et des droits fondamentaux, et par l'irruption de nouvelles formes de terrorisme, dont plusieurs de nos compatriotes, hélas ! viennent encore d'être victimes. Pour contribuer à faire progresser l'organisation du monde, la France doit être forte, affirmer sa place et son rang. Elle doit avoir l'économie d'une grande nation. Elle doit soutenir un effort militaire digne de son influence et garant de sa sécurité. Elle doit s'engager avec détermination pour que l'Europe s'exprime avec force sur la scène internationale et qu'elle ait une présence et une volonté unies. La France, enfin, doit être à la hauteur des attentes de tant de peuples amis pour lesquels la francophonie est synonyme de liberté, de justice et de culture. Les espoirs et les attentes de nos compatriotes sont immenses. Je veux y répondre. Ils peuvent compter sur mon engagement au service de l'intérêt général, un intérêt général qui va bien au-delà de tous les intérêts particuliers, de tous les intérêts partisans. C'est la conception que j'ai de ma fonction. Et c'est le mandat que les Françaises et les Français de métropole, d'outre-mer et de l'étranger viennent de me confier. Je l'assumerai. Vive la République ! Vive la France !
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rever du president de la republique